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Le mythe des prévisions
Une deuxième vidéo est disponible depuis ce matin…
Elle concerne le mythe des prévisions ! ;-)
C’est par ici que ça se passe… « Le Mythe des prévisions »
Vous pourrez également y découvrir un chapitre de L’Antibible du contrôle de gestion » disponible gratuitement !
A bientôt.
Lancement de L’Antibible du Contrôle de Gestion
Il y a plusieurs semaines, vous aviez été très nombreux à m’aider pour choisir la couverture de mon nouvel ouvrage.
Grâce à votre participation, voici donc à quoi ressemblera « L’Antibible du Contrôle de Gestion » :
A cette occasion, j’avais reçu de nombreux messages d’enthousiasme pour ce nouveau livre.Voilà pourquoi je suis très heureux aujourd’hui de vous annoncer que la sortie de « L’Antibible du Contrôle de Gestion » est imminente, dans une semaine pour être plus précis…
Mais j’aimerais profiter de cette sortie officielle pour lancer un débat sur le contrôle de gestion. C’est la raison pour laquelle je vous propose de découvrir une petite série de vidéos ou je présente quelques hérésies du contrôle de gestion.
Ces vidéos sont disponibles ici : http://www.l-antibible-du-controle-de-gestion.fr/gratuit/
Mais l’idée, c’est bien de lancer un débat, alors n’hésitez pas à me dire ce que vous pensez des messages passés dans les vidéos. Profitez-en également pour mentionner les hérésies du contrôle de gestion que vous avez pu vous-même constater. Et si vous avez des personnes de votre entourage qui sont intéressées par le sujet, alors proposez-leur de rentrer dans la boucle…! :-)
Bref, venez voir les vidéos, et laissez vos commentaires en dessous pour que nous puissions échanger ensemble dessus.
La première vidéo présente le désastre induit par une décision issue du contrôle de gestion traditionnel sur une entreprise potentiellement rentable …
A Tout de suite pour du côté des vidéos… ;-)
Aidez moi à choisir la couverture de mon prochain livre !
Je viens de terminer l’écriture de mon deuxième ouvrage « L’Antibible du contrôle de gestion » où je remet en cause 10 grands principes du contrôle de gestion tel qu’il est mis en oeuvre dans la plupart des entreprises. Le livre sera bientôt disponible. Mais en attendant l’achèvement de sa phase de relecture, je souhaiterais solliciter votre aide pour le choix de la couverture…
Voici les différentes couvertures proposées :
Couverture N°1 :
Couverture N°2 :
Couverture N°3
Couverture N°4 :
Couverture N°5 :
Couverture N°6 :
Couverture N°7 :
Les votes sont clos ! Merci pour votre participation !!!
A bientôt pour la restitution du résultat… ;-)
Lecture et cadre de référence
Voici une petite vidéo que je vous avais concocté il y a quelque temps sur l’apport de la lecture dans le développement personnel.
(Merci de votre indulgence, mes vidéos sont un peu laborieuses… Mais il faut bien commencer un jour ! Vivement mes premières séances au club toast-master qui va s’ouvrir sur Lyon…) ;-P
Accompagné d’un article en cadeau bonus… ;-)
Repousser les frontières de notre cadre de référence
Ce petit billet est destiné à vous présenter un peu plus en détail la notion de cadre de référence que je mentionne dans l’introduction de ma vidéo.
Comme je le disais dans ma vidéo, le cadre de référence intègre tout ce que nous sommes, c’est-à-dire notre savoir, notre savoir-faire, notre savoir être et enfin notre savoir savoir.
Le cadre de référence s’appelle ainsi, car c’est l’élément auquel nous nous référons dans chacun de nos gestes, dans chacune de nos paroles.
Prise de conscience de l’existence du cadre de référence
Avoir conscience de ce cadre de référence, c’est être conscient que nous sommes différents des autres, mais c’est également avoir conscience que nous bénéficions chacun d’un filtre de perception différent. Le filtre de perception le plus facile à distinguer est sans doute celui du langage. Par exemple si vous dite le mot sabot à quelqu’un qui travaille dans une fourrière ou à un cavalier, ce même mot n’appellera certainement pas la même imagerie selon votre interlocuteur, idem pour le mot « rally » pour un fan de sport automobile et un jeune homme qui habiterait à Neuilly… Mais au-delà du langage c’est bien toute notre perception des choses qui repose sur notre cadre de référence.
Voici une illustration de deux personnes (un français lambda et un globe-trotter) dont les cadres de références seraient très éloignés :
Sur cette illustration, nous comprenons immédiatement quels peuvent être parfois les freins à une bonne communication entre deux personnes. Nous pouvons également en déduire facilement qu’il convient parfois de se mettre à la place de l’autre en intégrant son cadre de référence afin de mieux percevoir le fond de son propos.
Comment se développe notre cadre de référence :
Si notre cadre de référence est constitué de notre expérience alors il faut admettre que ce cadre de référence couvre une certaine superficie. Et cette superficie, vous l’aurez compris, sera d’autant plus vaste que vous aurez vu, entendu, compris, vécu différentes choses dans différents contextes.
L’évolution de notre cadre de référence s’apparente à l’évolution démographique d’une ville. A l’origine, une ville accueille quelques habitants, puis le foisonnement faisant, les gens de la campagne viennent et déménagent en ville pour profiter de l’activité industrielle. Jusqu’au moment où il y a pénurie de logements. Les gens arrêtent donc de déménager en ville puisque le marché immobilier ne leur permet plus d’y accéder. La ville investit dans la construction de logement en périphérie de la ville, ce qui permet par la suite de relancer l’attrait démographique de la ville…etc. Ainsi, la ville gagne petit à petit en superficie avec des périodes de rejets des nouveaux postulants.
(Illustration issue du Macroscope).
Le cadre de référence évolue de la même façon ! Quand nous sommes petits, nous sommes naturellement curieux et enthousiastes pour apprendre des choses et vivre de nouvelles expériences. Notre cadre de référence évolue donc, dans un premier temps, de manière progressive. Puis il arrive un moment où cette curiosité nous passe. Cette période de saturation s’illustre par un souhait de rester dans sa zone de confort. Ainsi, dès que nous devenons de jeunes adultes, notre niveau de connaissance nous semble suffisant alors même qu’il y a tout à apprendre, c’est la résistance au changement qui commence à s’installer. A ce moment là, nous en sommes au stade de l’inconsciente incompétence (1er niveau des 4 étages de l’apprentissage).
Il faut bien l’avouer, la plupart des personnes n’accèdent jamais aux autres stades d’évolution de l’apprentissage que sont :
- 2 – la consciente incompétence (la prise de conscience que nous sommes incompétents lorsque nous commençons à nous intéresser à un sujet),
- 3 – la compétence consciente (quand nous commençons à cerner les contours du sujet auquel nous nous intéressons)
- 4 – et enfin la compétence inconsciente (qui arrive quand nous maitrisons un sujet à tel point que nous n’en avons même plus conscience, quand le savoir relève de l’acquis et non de la réflexion).
(llustration de l’évolution d’une zone de notre cadre de référence en fonction des stades d’apprentissages.)
Les 4 stades d’apprentissage que je viens d’évoquer, sont à évaluer, thématique par thématique. Si je me prends comme exemple, je dirais que la pêche est un domaine où je ne sais pas que je ne sais pas. J’ai de vieux souvenirs d’enfance où j’allais à la pêche, ce qui m’invite à penser que je pourrais emmener ma fille à la pêche, pour lui montrer ce que c’est sans problème. Pour autant, je n’ai aucune idée de toutes les subtilités de ce type d’activité. Si je prends le sujet de la systémique, je considère que je commence à rentrer dans la zone où je sais que je sais. Et pour le Lean Six Sigma, quand j’en parle, il m’arrive d’oublier que c’est une méthode assez peu accessible au premier abord, tellement j’ai travaillé sur le sujet.
Ces différents niveaux de connaissance en fonction des thématiques font de notre cadre de référence un territoire aux contours désordonnés.
(Représentation approximative de mon cadre de référence.)
Pour conclure, je dirais qu’il ne tient qu’à nous de combattre notre résistance au changement pour sortir de notre zone de confort et repousser les frontières de ce territoire.
A 46 ans du soir, Mano nous abandonne sa mémoire…
Pas d’analyse systémique aujourd’hui… mais un hommage à une personne qui m’a énormément inspiré et qui, par conséquent, a beaucoup participé à mon développement personnel : Mano Solo.
J’avais rédigé un article, très long, trop long…
Après réflexion, je limiterai mon hommage à ce grand bonhomme par la présentation de deux projets créatifs qui sont nés des coups pieds au cul qu’il ne cessait de donner aux internautes qui s’aventuraient sur son forum…
Le premier est une parodie… Malheureusement je n’ai pas sauvegardé sa réaction, mais ce clip l’avait fait beaucoup rire à l’époque …
Voici l’original :
Ma parodie :
Le deuxième c’est un court métrage qui m’avait été inspiré par un de ses dessins issu du livret de l’album dehors. J’ai souvenir qu’il avait trouvé le film très sympathique, même s’il lui avait reproché des petites longueurs… Évidement, il avait repéré la similitude avec son dessin, sans savoir que tout ce film en était directement inspiré.
Merci Mano, merci beaucoup… Sans conteste, tu vas beaucoup me manquer…!