Categorie ‘01. Démarrage rapide’
AS – Lead the field
Dure dure la vie de blogeur en PMBA… Mon challenge des deux livres par semaine paraît insurmontable, heureusement les vacances me permettront de rattraper le retard… En ce moment, je tourne à un livre par semaine et c’est déjà pas mal… Je viens de finir « The creative habit » de Twyla THARP qui m’a assez plu, mais aujourd’hui c’est de « Lead the field » dont je vais vous parler car il commençait à prendre la poussière..! ;-)
Après les états d’âme : une belle analyse systémique :
Déjà pour commencer je voudrais vous conseiller ce livre ! Je l’ai trouvé très enthousiasmant et très complémentaire à celui de Jim Rohn « Stratégie de prospérité ».
Voici donc notre analyse systémique avec en amont du système : toutes les ressources qui nous sont propres. Ces ressources (notre temps, nos talents, la puissance de notre esprit et notre capacité à évoluer) nous sont propres dans le sens où personne ne peut nous les prendre. Ainsi Earl NIGHTINGALE nous explique qu’il ne tient qu’à nous d’en faire bon usage.
Comme Jim ROHN, Earl NIGHTINGALE octroie une grande importance à la définition d’objectifs. Il conseil de voir loin et de voir grand. Ces objectifs doivent être visualisables. On doit y penser très fort, se les imaginer concrètement je dirais même se les imager. C’est à dire se projeter dans l’état dans lequel nous serions si nous attendrions ces objectifs. Les objectifs doivent être rédigés et consultables fréquemment. Dans le système que préconise l’auteur, les objectifs ne doivent jamais être perdus de vu (d’où ma représentation de l’œil qui guète en ligne de mire le haut de la pyramide sociale).
Une fois que les objectifs sont posés et régulièrement consultés, la réalisation de ceux-ci passera par le développement personnel. L’auteur dit ici une chose importante : « It’s believed that no one can learn, anything until he or she is ready for it, and apparently I was finally ready in my late twenties, to finally see for the first time the secret I had searched for so long. It was simply this : We become what we think about ». En résumé : il faut être prêt à devenir ce que l’on souhaite devenir et l’accepter puis on devient ce que nous souhaitons devenir. Donc dans un premier temps il s’agit d’être prêt à devenir ce à quoi nous aspirons… Il ne suffit pas de se le dire, il faut s’investir de cette volonté pour qu’elle soit sienne. J’ai personnellement vraiment ressentis cela ! L’année dernière j’aspirais très fort à devenir quelqu’un de prospert (au sens large du terme) mais bien obligé de me rendre compte que je cherchais des exemples dans mon entourage pour me rattacher à des objectifs. Et depuis quelques semaines je sens que je suis prêt à devenir ce à quoi j’aspire. J’ai trouvé mon propre chemin et les choses se dessinent d’elles même. Mes objectifs ne me semblent plus surfaits, ils me semblent me correspondre pleinement !
Composantes du developpement personnel :
Une fois que nous sommes dans cet état d’esprit d’adhérer complètement à nos objectifs alors il faut utiliser nos ressources (temps, esprit, talent) pour nous développer. L’auteur nous démontre que nous n’utilisons qu’une partie infime de notre cerveau, aussi il préconise de nous lever une heure plus tôt chaque matin pour réfléchir et trouver une vingtaine d’idées. Qu’elles soient bonnes ou mauvaises : peu importe, si après une semaine il n’en ressort qu’une seule idée de bonne alors c’est toujours une idée de plus que les autres. Une heure à réfléchir de plus chaque jour c’est réfléchir 7 heures de plus par semaine… Ainsi notre cerveau s’habitue à réfléchir et à fournir de plus en plus d’idées.
Les idées que nous cherchons doivent être dirigées vers les autres et vers les services que nous sommes à même de leur apporter. Earl NIGHTINGALE nous dit que notre revenu sera proportionnel aux services que nous serons à même de rendre aux autres. Cela répond à une règle simple : il faut donner pour recevoir, ainsi si l’on donne beaucoup et si ce que l’on donne a de la valeur alors le retour sera à la hauteur de ce service : c’est à dire immense.
Il faut donc apprendre, apprendre et encore apprendre pour nous développer. La connaissance transpire quand nous nous exprimons. Les mots que nous utilisons et le savoir que nous véhiculons dans nos propos font partis de nous. Ils sont entendus et véhiculent une forte impression de ce que nous sommes.
Comme je l’ai fait apparaître dans l’analyse systémique : c’est notre développement personnel qui se fera au quotidien pour ensuite se cumuler au fil des semaines, des mois et des années; qui apportera de la valeur aux services que nous rendrons aux autres. Et lorsque le retour légitime de ces services nous parviendra : alors il sera d’une très grande importance.
En haut de la pyramide il y a moins de concurrence :
Ce que nous dit également l’auteur : c’est qu’en haut de la pyramide sociale : il y a moins de concurrence. Si nous sommes capables, grâce à notre développement personnel qui se fera au quotidien, de nous démarquer de tel sorte à ce que nos services ne soient comparables avec aucun autre alors la vie sera plus facile. Si nous proposons les mêmes services que les autres, c’est à dire les services à la portée de tous, alors la valeur de ce service sera moindre. C’est pour cela que plus nous évoluons et plus le service que nous apportons gagne en valeur et plus il est facile d’en recevoir des gains importants.
Cette plus faible concurrence est représentée dans mon système par les ronds plus ou moins grand. J’ai également illustré le retour financier proportionnel à la valeur du service apportée par des dollars plus ou moins grands.
Et les autres alors…
Que deviennent les autres dans tout cela. La valeur des gens reste la même, seule la valeur du service apporté diffère ! Une existence sans objectif, sans développement personnel, sans petite tâche réalisée au quotidien : c’est la procrastination qui prend le dessus… Ce cas concerne 95% de la population (c’est pour cela qu’il est aussi simple de faire la différence : 95% de la population mondiale se laisse vivre…). Ainsi la majorité des personnes ne lisent pas de livres, ne prennent pas le temps de se fixer des objectifs, ne réfléchissent pas à ce qu’ils pourraient apporter comme service aux autres…etc.
Voilà pourquoi dans le système sans objectif de défini c’est la direction vers le bas de la pyramide sociale, là où il est plus dur de faire sa place et de revendiquer un revenu important. Dans ce cas : le système trouve son puits dans la perte de temps et un faible revenu (deux nuages violets du bas).
Avec cette démonstration, j’espère que vous prendrez l’initiative de vous fixer des objectifs et de faire travailler votre cerveau pour vous retrouver dans le haut de la pyramide : là où tout est plus facile !!! ;-P
Niveau du livre :
AS – Stratégie de prospérité
Aujourd’hui je suis très heureux de vous présenter l’analyse systémique d’un des derniers livres que je viens de finir. Il s’agit de « Stratégie de Prospérité », la traduction française de « Seven stratégies for wealth and happiness », de Jim ROHN en remplacement de « The Art of exeptional living » du même auteur (plébiscité dans le PMBA). En lisant ce livre en français, je souhaitais avant tout m’épargner un livre en anglais avec un livre du même auteur sur une thématique similaire. Mais je dois dire, qu’après avoir lu cette merveille, j’ai bien envi de lire l’autre livre en anglais…! ;-P
10 ans pour lire 1000 livres
A propos de lire, vous saurez que Jim Rohn préconise de lire pas moins de 2 livres par semaine. Ainsi en lisant 2 livres par semaine, c’est plus de 1000 livres que nous auront lus d’ici dix ans… Jim Rohn dit que notre revenu dépend en grande partie de ce que nous sommes. Ainsi, si nous nous développons de la sorte (avec ces 2 livres par semaines), les revenus que nous génèrerons seront proportionnels à nos connaissances. Je dois dire que je suis séduit par ce concept…! Alors je vous annonce ici que j’ai décidé de relever le défi des 1000 livres en 10 ans. Soit 100 par an. Ce qui signifie que j’ai la joie et le bonheur de vous annoncer que je serai « diplômé » du PMBA d’ici la fin de l’année ! ;-P
Voilà pour ce qu’il ‘en est de mon petit défis…A présent : passons à
Malheureusement je n’ai pas réussi à concentrer dans un ppt toutes les composantes exprimées dans le livre. Cependant vous avez ici l’essentiel du système sur lequel repose les concepts avancés dans « Stratégie de prospérité ». Nous avons en amont de notre système notre investissement dans notre développement personnel. Nous pouvons investir notre temps. Jim Rohn nous dit que notre temps et ce que nous en faisons est quelque chose qu’on ne peut pas nous retirer. Il appartient à chacun de faire ce qu’il souhaite de son temps. Le temps est la seul ressource distribuée à chacun sans aucune distinction de classe ou d’appartenance communautaire. Il est notre première source d’investissement. Les deux autres sources sont : les efforts que nous seront à même de fournir et l’argent que nous seront capables d’investir dans notre projet de vie.
Sans discipline c’est l’inaction qui prime
Le flux des investissements alimente ainsi le système. A l’entrée de celui-ci : le processus de discipline. La discipline consiste à s’atteler à faire les choses sur lesquelles nous nous sommes engagées. Tout le système présenté par Jim Rohn repose sur cette discipline. Sans discipline, tous les efforts sont vains. Ici c’est le flux (rouge) de l’inaction qui se met en place. Les personnes qui font le choix du manque de discipline sont des « remetteurs à demain », d’où la procrastination qui prévaut sur l’action. Dans ce cadre, il n’y pas d’objectifs personnels de planifiés. C’est la vie qui nous mène à droite, à gauche : nous ne contrôlons rien. Nous restons avec notre cercle d’amis et cet entourage nous conforte dans l’idée qu’il ne faut rien changer. Pas d’objectifs de planifiés donc pas de nécessité de les atteindre. Et donc pas besoins de faire d’efforts pour se former et évoluer. En quand arrive le moment d’exprimer un sentiment sur notre situation alors il convient de blâmer les autres. « C’est de la faute des autres si nous sommes dans cette situation…! ». Voilà le chemin parcouru par ces flux d’inactions en rouge. C’est le cercle vicieux du « remetteur à demain », celui qui consiste à rester là où on se trouve et à ne surtout pas évoluer.
Vous aurez remarqué au passage que ce système ressemble à celui Tim Ferriss. En effet cela repose sur les mêmes propriétés systémiques : celui du système qui reste en replis sur lui même ou celui qui alterne entre expansion et consolidation. Mais j’aurai l’occasion de revenir sur les propriété d’un système dans un autre article dédié à cela. Retenez simplement ici qui le système reste en replis sur lui-même dans ce premier cas.
Évidement dans ce premier cas : le manque de discipline qui entraîne la procrastination, …etc, ne peut déboucher que sur une entropie malheureuse : celle du temps perdu.
Le cercle virtueux de la prospérité
Si en revanche nous décidons de devenir discipliné alors c’est le cercle virtueux qui se met en place. Ainsi nous passons de la procrastination à l’action ! Pourquoi remettre à demain ce que l’on peut faire de suite. Ensuite la planification de nos objectifs à long terme puis celle des objectifs intermédiaires (qui en seront issus) nous amèneront à découvrir des modèles.
Jim Rohn préconise d’inviter des hommes riches à diner afin d’échanger avec eux et de comprendre ceux qui leur a permis de réussir, les ecueils qu’ils ont évité, l’état d’esprit dans lequels ils sont…etc. L’auteur pense que nous avons énormément à apprendre des gens qui ont réussit dans la vie. Par ailleurs Jim Rohn dénonce le fait de rester dans notre environnement. Sans remettre en cause nos amitiés d’enfance, il nous fait comprendre que notre environnement est le reflet de notre mode de vie, ainsi si nous ne côtoyons que des gens sans ambitions alors la motivation nous quittera.
De la même façon l’auteur préconise de se former tout le temps, sans cesse (Cf 1000 livres en 10 ans). Il évoque également tous les supports de formations, cassettes, vidéo…etc. Dernière chose : il pense qu’il est nécessaire de faire des bilans des évènements sur lesquels nous avons échoués afin d’en tirer des leçons qui nous aideront à réussir par la suite. Tout cela va participer à notre développement personnel, d’où l’élargissement du cercle vert qui illustre notre cadre de référence.
Par la suite, petit à petit, toutes ces actions vont nous permettre d’alimenter les réservoirs d’objectifs intermédiaires que nous avions planifiés : celui des aptitudes nécessaires, celui des connaissances (amicales) nécessaires et enfin celui de nos objectifs intermédiaires qui permettent d’atteindre les objectifs à long terme et la prospérité.
Dernière petite chose sur cette analyse systémique : comme je vous le disais en début de billet, nos revenus à venir seront proportionnels à notre développement personnel, c’est illustré ici par les deux flèches (avec les dollars) avec des longueurs proportionnelles au degré de notre propre degré de développement.
Ce sur quoi je ne ferai pas l’impasse ! ;-)
Il y a 3 petites choses sur lesquelles je ne souhaites absolument pas faire l’impasse…
La première c’est la saisonnalité de notre vie. Jim Rohn nous dit qu’il faut réinventer les saisons dans notre vie. Il dénonce la société qui va toujours plus vite et ne nous laisse plus de temps de repos. Ainsi il nous dit de profiter des moments d’accalmie comme l’hiver pour se reposer. Évidemment il faut l’entendre au sens imagé du terme. Par exemple lors de crises comme en ce moment, il conviendrait de considérer la période comme l’hiver pour notre épargne et d’attendre le printemps (c’est à dire très bientôt ;-) pour réinvestir et récolter en été (d’ici 5 ans pour le CAC40). L’été c’est aussi le temps de se protéger et de se mettre à l’abri dans l’attente de l’automne et du prochain hiver…etc.
La deuxième chose c’est la règle des 70/30. Pour Jim Rohn la différence entre un pauvre est un riche est uniquement d’ordre philosophique :
Les pauvres sont des personnes qui dépensent leur argent et qui mettent de côtéce qui leur reste. Les riches sont des personnes qui mettent de l’argent de côté et qui dépense ce qui leur reste. C’est le même argent ; seule la philosophie est différente. »
A partir de ce principe, les personnes prospères retirent 30% de leur revenus (10% pour la charité, 10% pour les investissements futurs, et 10% pour l’épargne) et doivent garder 70% pour vivre.
Enfin la dernière chose : Jim Rohn présente de manière détaillée la façon de planifier ses objectifs :
- Énoncer les objectifs tout azimut
- Mettre un nombre d’années en face de chaque objectif
- Réorganiser s’ils sont tous affecter aux mêmes nombre d’année (par exemple tous sur 10 ans)
- Ne garder que les 4 objectifs les plus important sur les années 1, 3, 5 et 10 ans (ce qui fait 16 obj)
- Faire une description détaillé de chaque objectif (supprimer les lubies : obj qui apparaissent sans importance)
- Retranscrire les objectifs conservés sur un papier à garder sur soi et à consulter au moins une fois par semaine.
Voilà je vous ai mis ici l’essentiel mais franchement vous ne perdrez rien à lire et relire cette ouvrage ! Alors n’hésitez pas : lisez le !!! ;-)
Niveau du livre :
AS – Strengths Finder 2.0
Avant d’attaquer l’analyse systémique de « Strengths Finder 2.0″ je souhaiterais faire deux petites parenthèses.
Lecture rapide de l’anglais… possible !?
La première concerne la lecture rapide. Il s’avère que la lecture rapide si elle fonctionne trés bien pour la langue natale, il en est tout autrement pour une langue étrangère. Je m’en rend bien compte en lisant les livres en anglais… Je rame, je rame…! :-( L’idéal aurait été que je face une mise à jour de mon analyse systémique car j’ai oublié un processus en amont de système. Sur le premier processus, il est impossible d’embrasser plusieurs mots lorsque l’on ne maitrise pas parfaitement le « graphisme » des mots qui sont lus. En français seul la première lettre et la dernière suffise à mon cerveau pour savoir de quel mot il s’agit. Alors qu’en anglais mon cerveau a besoin d’analyser lettre par lettre pour reconstituer le mot… Pour cela, il n’y a rien à faire d’autre que de lire, lire et encore lire dans la langue de Shakespear.
Strengths Finder : Un livre à usage unique !
La deuxième parenthèse concerne le concept même du livre de Tom RATH. C’est la première fois que je lis un livre à usage unique. Je connaissais les mouchoirs à usage unique, les rasoirs à usage unique, cd-r à usage unique… Mais les livres je n’avais jamais vu. Le livre donne accès à un test en ligne. Pour accéder à ce test vous devez gratter une page du livre pour obtenir un mot de passe et celui-ci n’est valable qu’une fois. Je veux bien que la démocratisation du piratage incite à ce genre de verrou… Mais une seule utilisation !? J’aurais bien aimé le faire faire à quelques amis, mais non c’est un livre à usage unique. Le pire c’est qu’apparement ce système a ses limites puisque lorsque je me suis connecté pour passer le test, celui-ci m’a été refusé car le password avait déjà été utilisé. Une semaine après et les preuves apportées que j’avais bien acheté le livre… J’obtenai le sézame ! ;-)
Les résultats de mon test :
Voilà pour la courte appartée. Donc comme je viens de vous en parler : Strengths Finder est avant tout un test. Il se trouve que j’ai fait un test psychologique il y a quelques semaines pour une embauche. Les résultats obtenus m’avait vraiment effrayé et il avait fallu que je passe près d’une heure à expliquer en quoi chaque point énoncé de ma personnalité ne correspondait en rien à ce que je suis (enfin j’espère, sinon ca relève de la skyzophrénie !!! ;-). Bref ce petit épisode m’avait vraiment échaudé. J’ai trouvé celui-ci très bien fait. Et les résultats assez en lien avec la perception que je me fait de moi. Pourtant, avant d’avoir réalisé le test, il m’était assez difficile de cerner les talents qui étaient présents en moi. D’oû l’intérêt du test. Au passage en revue des 34 talents différents, j’en avais ciblé trois qui paraissaient me correspondre : Learner, Analytical et Adaptability. Et finalement dans les résultats du test seul Learner est ressortis. Je conserve tout de même « Analytical », ce qui me fait 6 talents à exploiter et travailler : Input, Learner, Strategic, Intellection, Ideation et Analytical donc ! ;-)
Et après… qu’est-ce qu’on en fait !?
Le test ne permet que de révéler les talents. Il faut ensuite les travailler. Pour chaque talent, une petite description permet de cerner en quoi le talent en question nous correspond. C’est illustré par des exmples concret de la vie de tous les jours. Puis des actions sont proposés et même des orientations de métiers ou de fonction. Une petite partie prévoit également d’échanger avec nos pairs pour approfondir d’avantages nos talents et faire en sorte qu’ils deviennent des forces.
L’analyse systémique :
Tout ce dont je viens de vous parlé concerne la finalité du livre : découvrir ses talents et les travailler pour en faire des forces. Mais en amont, la toute première partie exmplique en quoi il est utile de travailler ses talents plutôt que ses lacune. L’analyse systémique ci dessous illustre donc la philosophie du livre et la partie qui introduit le test.
La source principale qui alimente le système est le temps (nuage bleu en haut). Le temps que nous consacrons à travailler nos talents ou nos lacunes. En amont du système l’individu opère un choix, à savoir, celui de dépenser plus de temps à travailler ses talents ou ses lacunes. Ce temps est dépenser entre l’apprentissage, la pratique et le partage d’expérience. Après quoi ce temps tombe dans le « puits » du système et se transforme en temps dépensé.
Comme vous pouvez le voir sur l’analyse systémique : le temps passé à « travailler » ses talents se transforment en force de manière beaucoup plus importante que le temps passé à travailler ses lacunes (moindres talents). Tom RATH l’explique de cette façon : une personne qui n’aurait qu’un talent très mince pour le foot (disons 1 sur une échelle de 1 à 5) et qui dépenserait tout son temps à travailler, à s’acharner, à se tuer à la tâche pour apprendre le foot (disons 5 sur une échelle de 1 à 5). Cette personne deviendrait « bon » à un niveau de 5 (1×5). Ici l’auteur considère que cette pratique (travailler ses points faibles) relève du gaspillage de temps. Imaginons la même personne qui aurait des aptitudes pour jouer d’un instrument de musique (disons 3 sur une échelle de 1 à 5), il suffirait d’un effort modeste (disons 3 sur une echelle de 1 à 5) pour devenir relativement bon à un niveau 9 (3×3). Ainsi l’auteur pense que le talent ne s’ajoute pas au temps investis mais qu’il se décuple. Voilà la principale raison pour laquelle Tom RATH privilégie le temps passé à travailler ses talents pour en faire des forces plutôt qu’à tenter en vain de combler de lacunes pour lesquels il nous faudrait déployer des quantités infinis d’éfforts pour les effacer. Donc pour illustrer ce phénomène j’ai joué dans la taille des flux (flêches rouges plus fines que les flêches bleues).
Renforcer ses talents au contact de ses pairs :
Pour transformer ses talents en forces l’auteur préconise de dépenser du temps. Ce temps doit être répartie en savoir, en pratique et en échanges. L’échange avec des personnes qui auraient les mêmes talents permet une émultion. L’intérêt c’est que cette émultion permet d’aller au delà de son propre cadre de références. Ainsi, cotoyer ses « frères de talents » permet de « booster » s’ouvrir sur d’autres connaissances et expériences du même intérêt.
Substituer ses faiblesses par les forces des autres :
Concernant les faiblesses, même si l’auteur préconise de les travailler, pour autant il ne se permet pas de faire l’impasse dans son ouvrage. Ainsi il préconise de rechercher des collaborateurs dont le talent correspond à ses propres faiblesses. Par exemple un ingénieur qui aurait des idées lumineuses et qui souhaiterait se lancer dans la création d’entreprise ne devrait pas chercher à se former sur les techniques commerciales mais il devrait s’atteler à chercher une personne qui excelle dans le commercial. Cette technique est beaucoup plus efficace que la perte de temps passé à se former sur une lacune. Dans l’analyses systémique, l’efficacité de cette technique est illustrée par la flêche rouges épaisse qui suit le processus de collaboration.
Voilà, j’ai fait le tour de cette analyse systémique. N’hésitez pas à poser des questions si des zones d’ombres persistent.
Si vous souhaitez acquérir ce livre à usage unique ! ;-)
Voici de quoi vous le procurer :
AS – La lecture rapide
J’ouvre le bal des analyses systémiques par ce livre d’apprentissage de la lecture rapide. Etant un lecteur très lent je suis dores et déjà convaincu que j’ai bien fait d’acheter et de lire ce livre.
Voici, donc, l’analyse systémique de la lecture issue du contenu du livre « La lecture rapide » de François RICHAUDEAU) :
Première approche :
Le système est représenté par le nuage orange. Comme vous pouvez le constater c’est un système ouvert. Nous avons en amont du système la source de lecture qui va l’alimenter. A l’intérieur nous avons des éléments propres au système : des réservoirs de stockage (de mots, de sens) , des processus (vision, interprétation, subvocalisation,…etc). Et enfin nous avons l’entropie, qui correspond en quelque sorte aux « déchets » (aux pertes) générés par le système.
Champ de vision et points de fixation :
Après cette courte description de notre système, venons en à son fonctionnement. En amont nous avons une source de lecture (un livre, un magazine…). Cette source de lecture est visionnée par « point de fixation ». Selon le champ de vision de chaque personne, le nombre de points de fixation peut varier. Par exemple une personne qui lirait mot à mot un livre de poche ferait entre 6 et 9 points de fixation par ligne. Alors que dans le même temps un lecteur rapide se limiterait à deux point de fixation. Il est a noter que l’œil et le cerveau ne mettent pas plus de temps pour enregistrer ce qui est dans le champ de vision qu’il y ait un mot ou qu’il y en ait quatre. Ainsi il faut 1/4 de seconde pour que l’information soit enregistrée, puis l’œil continu son chemin (le changement de point de fixation prend 1/40 seconde). Je m’attarde un peu ici car c’est vraiment le point fondamental de la lecture rapide. Personnellement avant de lire ce livre je faisais du mot à mot. Avec les gammes d’exercices j’ai appris à embrasser plusieurs mots d’un seul regard. C’est pour cela que j’ai matérialisé la taille du réservoir de mot par la taille du champ de vision. Car selon les individus, le cerveau enregistrera sur un point de fixation un à 4 (voire 5) mots.
Le symbole avec le double réservoir et le robinet qui se ferme à la montée du flotteur illustre ce que nous appelons une boucle de rétroaction négative. C’est un peu compliqué mais en résumé c’est un élément régulateur dans le système. Ici quand l’œil se porte sur un point de fixation il visualise 4 mots. Au delà de 4 mots, le champ de vision d’un homme n’est pas assez large. Il faut donc « vider » le réservoir pour pouvoir l’alimenter à nouveau.
Subvocalisation, un processus sans intérêt :
Une fois que l’information est visualisée celle-ci peut être interprétée. Sur le système apparaît un processus supplémentaire : celui de la subvocalisation. Certaines personnes, lorsqu’elles lisent dans leur tête, vocalise chaque mot et chaque syllabe. Lire chaque syllabe dans sa tête revient à lire à haute voix; du moins du point de vu de la vitesse de lecture. Donc si vous « subvocalisez » : il est important que vous corrigiez ce défaut car il n’aide en rien la compréhension du texte et en plus il vous ralenti.
S’entrainer pour éviter la dyslexie :
Lors de l’interprétation notre cerveau peut être amené à perdre du temps si nous faisons, ce qui est appelé dans le livre, de la dyslexie. C’est à dire que notre cerveau mélange graphiquement deux groupes de mots différents (par exemple « comme un pou » et « comme un fou » ou alors « mal de mer » et « mal d’aimer »). Là encore il existe des exercices pour optimiser notre vitesse de lecture car si le cerveau comprend un autre groupe de mot que celui qui est lu, le lecteur sera obligé de faire un retour en arrière pour comprendre le vrai sens de la phrase. Par ailleurs, vous aurez remarqué que le flux de mots matérialisé par des flèches bleues s’est transformé en flux de « sens » matérialisé par des flèches rouges.
Du sens des mots à l’enregistrement de l’info :
Enfin vient le moment de l’enregistrement des données dans notre cerveau. Ici il y a un capteur d’intérêt qui va inciter le cerveau à se répéter les données afin que celles-ci soient inscrites dans la mémoire à moyen et long terme. Si l’information est jugée intéressante les données sont transférées dans le réservoir de la mémoire à court terme. La mémoire à court terme alimentant pour la plus grande part l’entropie matérialisée dans ce système par l’oubli.
Pour conclure :
Voilà, nous arrivons au terme de cette analyse. Je vous conseil de lire ce livre. D’après mes premières estimations ; j’ai doublé ma vitesse de lecture. Et avec mon PMBA qui m’attend ça n’est pas du luxe. S’il y a des choses que vous n’avez pas comprises n’hésitez pas à me laisser vos questions en commentaire.
A bientôt pour une nouvelle analyse systémique ! ;-)
PS : Le PMBA préconise plutôt – 10 Days to Faster Reading par Abby Marks-Beale. Mais vu le sujet il me semble qu’il ne doit pas y avoir une différence de taille sur le fond (méthodes de lecture rapide). Je me suis donc fait l’économie d’un livre en anglais. j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur…! ;-)
Niveau du livre :
My Personal MBA
Ca y est : JE ME LANCE… dans mon personal MBA.
Pour comprendre d’où m’ai venu l’idée je vous propose de lire ce petit billet.
Ici, il est question de savoir quels sont les Livres qui constituent ce fameux PMBA. La liste « officielle » est ici.
La liste que vous trouverez ci-dessous constituera ma feuille de route pour les semaines à venir. Je n’aborderai pas nécessairement les livres dans l’ordre présentés ci-dessous. Je pense que je serai également amené à lire et à réaliser l’analyse systémique d’autres livres. Mais au moins cette liste a le mérite de poser un cadre. ;-)
01. Démarrage rapide
- 10 Days to Faster Reading par Abby Marks-Beale
- Strengths Finder 2.0 par Tom Rath
- Lead the Field par Earl Nightingale
- Stratégies de Prospérité par Jim Rohn (FR)
02. Prod. & efficatité
- The Effective Executive par Peter Drucker
- S’organiser pour Réussir : Getting Things Done (méthode GTD) par David Allen (FR)
- Bit Literacy: Productivity in the Age of Information and E-mail Overload par Mark Hurst
- The Creative Habit: Learn It And Use It For Life par Twyla Tharp
- The Path of Least Resistance: Learning to Become the Creative Force in Your Own Life par Robert Fritz
- The Simplicity Survival Handbook: 32 Ways to Do Less and Accomplish More par Bill Jensen
- Cut to the Chase par Stuart Levine
- The Unwritten Laws of Business par W.J. King
- Making Things Happen: Mastering Project Management par Scott Berkun
- Results Without Authority: Controlling a Project When the Team Doesn’t Report to You par Tom Kendrick
03. Psycho. & Com.
- Comment se faire des amis par Dale Carnegie (FR)
- Crucial Conversations: Tools for Talking When Stakes Are High par Kerry Patterson
- On Writing Well: The Classic Guide to Writing Nonfiction par William Zinsser
- Présentation zen : Pour des présentations plus simples, claires et percutantes par Garr Reynolds (FR)
- Ces idées qui collent – pourquoi certaines idées survivent quand d’autres meurent ? par Chip et Heath (FR)
- Influence et Manipulation par Robert B. Cialdini (FR)
- Sources of Power: How People Make Decisions par Gary Klein
- Secrets of Consulting: A Guide to Giving and Getting Advice Successfully par Gerald M. Weinberg
- Deep Survival par Laurence Gonzales
04. Design & Prod.
- Product Design and Development par Karl Ulrich et Steven Eppinger
- The Design of Everyday Things par Donald Norman
- Universal Principles of Design par William Lidwell, Kritina Holden et Jill Butler
- Getting Real par 37signals (FR)
- Le but : Un processus de progrès permanent par Eliyahu Goldratt (FR)
- Système Lean : penser l’entreprise au plus juste par James Womack et Daniel Jones
05. Mkt & Vte & Négo
- Tous les marketeurs sont des menteurs par Seth Godin (FR)
- Indispensable: How to Become the Company That Your Customers Can’t Live Without par Joe Calloway
- Getting Everything You Can Out of All You’Ve Got par Jay Abraham
- Le Petit Livre Rouge de la Vente par Jeffrey Gitomer (FR)
- The Ultimate Sales Machine par Chet Holmes
- Spin Selling par Neil Rackham
- Bargaining for Advantage: Negotiation Strategies for Reasonable People par G. Richard Shell
- 3-d Negotiation: Powerful Tools to Change the Game in Your Most Important Deals par David A. Lax
06. Entreprenariat
- The New Business Road Test par John Mullins
- Bankable Business Plans par Edward Rogoff
- Ready, Fire, Aim: Zero to $100 Million in No Time Flat par Michael Masterson
- La semaine de 4 heures par Timothy Ferriss (FR)
- L’art de se lancer : Le guide tout terrain pour tout entrepreneur par Guy Kawasaki (FR)
- How to Make Millions With Your Ideas: An Entrepreneur’s Guide par Dan Kennedy
- Getting Started in Consulting par Alan Weiss
07. Mgt et Leadership
- Manager Contre Vents et Marées par Marcus Buckingham et Curt Coffman (FR)
- 12: The Elements of Great Managing par Rodd Wagner et James Harter
- What Got You Here Won’t Get You There par Marshall Goldsmith
- Growing Great Employees: Turning Ordinary People into Extraordinary Performers par Erika Andersen
- 45 méthodes efficaces pour recruter avec discernement par Pierre Mornell (FR)
- Judgment: How Winning Leaders Make Great Calls par Noel Tichy et Warren Bennis
- The New Leader’s 100-Day Action Plan par George Bradt, Jayme Check et Jorge Pedraza
- The Halo Effect : and the Eight Other Business Delusions That Deceive Managers par Phil Rosenzweig
- Devenez manager ! L’essentiel de Drucker par Peter F. Drucker (FR)
- Ethics for the Real World par Ronald Howard et Clinton Korver
08. Strat. & Innovation
- Purpose: The Starting Point of Great Companies par Nikos Mourkogiannis
- L’avantage concurrentiel par Michael Porter (FR)
- Stratégie Océan Bleu : Comment créer de nouveaux espaces stratégiques par W. Chan Kim (FR)
- Seeing What’s Next par Clayton M. Christensen, Erik A. Roth et Scott D. Anthony
- Techniques concepts & methodes pour faire evoluer la strategie de l’entreprise par Liam Fahey (FR)
- Innovation and Entrepreneurship par Peter F. Drucker
- The Myths of Innovation par Scott Berkun
- Green to Gold par Daniel Esty et Andrew Winston
09. Finance & Ana.
- Essentials of Accounting par Robert N. Anthony et Leslie K. Breitner
- The McGraw-Hill 36 Hour Course in Finance for Non-Financial Managers par Robert A. Cooke
- How to Read a Financial Report: Wringing Vital Signs Out of the Numbers par John A. Tracy
- Turning Numbers into Knowledge: Mastering the Art of Problem Solving par Jonathan Koomey
- Show Me The Numbers: Designing Tables And Graphs To Enlighten par Stephen Few
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