Categorie ‘02. Prod. & efficatité’
Le chemin VS le cygne noir
Au combat aujourd’hui : « Le cygne noir » de Nassim Nicholas TALEB et « Le chemin de la moindre résistance » de Robert FRITZ. C’est dans la catégorie bien particulière des livres INDIGESTES que s’affrontent ces deux ouvrages. Et oui, ça n’est pas un choc des concepts que je vous propose, mais plutôt un article qui couvrira les livres sous deux aspects : la critique de la forme et la présentation des concepts qu’ils contiennent…
Sur la forme…
Comme je vous l’ai déjà dit un peu plus haut, ces deux livres sont littéralement indigestes. Pour le chemin de la moindre résistance, il m’a fallu m’y mettre à 4 fois pour « rentrer » dedans ; quant au cygne noir, toutes les deux pages j’étais tenté d’en sauter cinq… Mais vous le croirez ou non, je les ai lus en intégralité. Et aujourd’hui que la lecture de ces deux livres est finie, je suis bien content d’avoir pris autant de notes, car seuls les concepts intégrés dans les titres respectifs des deux livres me restent à l’esprit… Bref, ces deux livres, malgré le talent de leur auteur, sont vraiment très mal foutus. Aucune structure cohérente, pas de liens apparents entre les différents chapitres, voire même parfois entre les différents paragraphes. Je pense notamment à Taleb qui passe du coq-à-l’âne sans que l’on comprenne pourquoi. J’ai même souvenir de moments où je ne voyais plus le lien entre le sujet du livre et ce qui était écrit…
Sur le fond…
Alors, vous me direz, quel est l’intérêt de parler de ces livres s’ils sont aussi imbitables !? Et bien précisément parce que les concepts qu’ils présentent sont à la hauteur du bordel qui règne dans ces deux livres. Plus encore, à la lecture de chacun de ces deux ouvrages, vous serez à l’affût dans votre entourage à tout ce qui pourrait ressemble de près ou de loin à un cygne noir où à un chemin de la moindre résistance… Autre petit détail important, ces deux livres parlent de systémique sans jamais évoquer le terme… Étrange… Peut-être les auteurs souhaitaient-ils préserver leur lectorat d’une complexité supplémentaire…!? ;-P
Le chemin de la moindre résistance…
Commençons par « Le Chemin de la moindre résistance ». Le concept du chemin de la moindre résistance présente le fait que c’est la structure du système qui induit les comportements des éléments qui le composent et non le contraire. Ce qui signifie que nos comportements dépendent davantage de l’environnement structurel qui nous entoure plus que de nos choix conscients. Le « plus » est important, car cela signifie que nous bénéficions toujours de notre libre arbitre, mais seulement ce libre arbitre et la rationalité dans nos décisions ne sont pas toujours utilisés à bon escient. Bref, on est loin du concept des béhavioristes qui ramènent l’Homme à l’état d’animal qui se limiterait à répondre à la théorie du stimulus-réponse. Non, FRITZ, au contraire, nous indique qu’il nous appartient de changer la structure de notre environnement pour que tous les comportements se mettent en phase avec cette structure et nous permettre d’atteindre l’objectif fixé. L’auteur ne parle pas vraiment d’objectif, mais plutôt de Vision. Penser en terme de vision, c’est se projeter vers l’avenir et tout mettre en oeuvre pour l’atteindre plutôt que de partir de l’existant pour le transforme en quelque chose de meilleur. Partir de l’existant c’est conserver la structure actuelle du système et y opérer des tensions qui à terme ramèneront le système dans son état initial. En systémique cela se nomme l’homéostasie.
Exemples de chemins et de tensions…
Pour être plus concret, voici quelques chemins de la moindre résistance que j’ai identifiés.
- Lorsque les parlementaires se pointent à l’Assemblée nationale le mercredi et la désertent les autres jours, ils répondent à une tension (provoquée par la présence des caméras), une fois cette variable disparue (les autres jours), le chemin de la moindre résistance reprend le dessus et permet aux parlementaires de vaquer à des occupations qui les intéressent plus.
- Lorsqu’une grande campagne de sensibilisation est lancée pour réduire la vitesse de conduite des automobilistes, que cette action est suivie par la mise en place des radars. C’est une tension qui est créée et qui oblige les automobilistes à réduire de manière effective leur vitesse de conduite. Mais la structure même du système n’est pas changée si bien que lorsque là tension se relâche (connaissance du positionnement des radars, accessoires qui permettent de les identifier à l’avance…etc.), la courbe du nombre d’accidents repart à la hausse !
Si vous souhaitez en savoir davantage sur ce livre, je vous recommande très vivement la lecture du résumé très détaillé d’Olivier sur son blog « Des Livres pour changer de vie »
Vous pouvez aussi l’acheter… ;-P
Le Cygne Noir…
Bon nombre de personnes ont dans l’idée que tous les cygnes sont blancs. C’est ainsi, c’est inscrit dans l’inconscient collectif. Il se trouve qu’à chaque fois que nous croisons un cygne blanc, nous nous renforçons dans l’idée que tous les cygnes sont blancs. Ainsi notre l’empirisme naïf qui nous est naturel, nous amène à confirmer des représentations du monde qui sont erronées. Bienvenue au médiocristant ! Le problème c’est que le jour où l’on croise un cygne noir, nous sommes bien embêtés, car toute notre représentation s’écroule d’un seul coup…
Voici un deuxième exemple pour que vous puissiez vous imprégner un peu plus du concept du cygne noir. Une volaille posée dans un poulailler sera dans un premier temps assez craintive lorsque le fermier pointera son nez pour lui apporter à manger. Puis chaque jour qui passera lui permettra de gagner en confiance face à l’arrivée de cet être humain. C’est ainsi qu’après 999 jours, la volaille est plus que jamais auparavant à l’aise à l’arrivée du fermier. Arrive alors le 1000ème jour où le fermier se pointera comme à l’accoutumée, mais cette fois-ci pour passer le bestiau à la casserole plutôt que lui apporter sa ration quotidienne.
Du vécu…
Un troisième exemple et c’est le dernier… Je vous le raconte, car c’est du vécu et c’est très récent (le 15 août précisément). De retour de vacances, nous passons faire une escale chez la belle-famille (oui je sais, je casse un mythe là..! ;-P ). Il se trouve que mes beaux parents jouent au tiercé tous les week-ends… Ils se sont retrouvés face à un cygne noir sans le savoir. Figurez-vous que la veille, les juges ont fait une erreur dans la validation de l’ordre d’arrivée. Je ne sais pas si c’était déjà arrivé, mais je peux vous promettre que j’ai du entendre dire « Ca n’était jamais arrivé avant !!! » une bonne dizaine de fois ce jour-là. Imaginez tout ce qui s’en est suivi… La chance de ceux qui avaient placé le 4ème cheval et qui sont passés récolter des sous qu’ils n’avaient pas gagnés… T’imagines ceux qui ont déchiré leur ticket alors qu’ils avaient les 3 chevaux du tiercé… Il devait y avoir un paquet de monde pour vérifier les tickets parterre hier…etc. Bref autant de réactions désabusées face à un cygne noir.
Deux messages à retenir…
- D’une part, il faut arrêter de penser que nous sommes en capacité de prévoir l’avenir. La crise dans laquelle nous sommes aujourd’hui en est encore une belle preuve. Il faut être humble quant à notre capacité de prévoir l’avenir sur la base des éléments passés.
- D’autre part, une fois que nous avons pris conscience que les cygnes noirs existaient, alors il s’agit de faire en sorte de s’exposer aux cygnes noirs positifs plutôt qu’aux négatifs, voire d’être à l’affût du moindre cygne noir pour attraper les opportunités quand les autres restes béa de déconcertation.
Si vous souhaitez approfondir la question du cygne noir, je vous conseille de lire la nouvelle d’Alexande Delivré en 4 épisodes (1er, 2ème, 3ème et 4ème).
Et pour en savoir davantage encore, vous pouvez vous attaquer à ce livre indigeste… ;-P Après tout, peut-être qu’en français il passe mieux… (C’est un des rares livres que j’envisage de racheter en français… c’est vous dire s’il est riche… même si c’est le foutoir à l’intérieur…! ;-)
Concernant l’évaluation de ces deux livres, j’ajouterais bien le Cygne Noir dans le PMBA mais à vrai dire je ne saurai pas quelle catégorie lui affecter… Pour le chemin de la moindre résistance, il me semble que ce livre n’a rien à y faire, non pas qu’il ne soit pas assez intéressant mais son « inaccessibilité » et les redondances qu’il intègre ne sont pas en cohérence avec l’idée d’efficience du PMBA… Je lui préfèrerais la 5ème Discipline de Peter SENGE qui reprend la plupart des grands concepts de « The Path of Least Resistance » (abondament cité) et va au même bien au delà, mais j’aurai l’occasion d’en reparler je pense…
MM – The Unwritten Laws of Business
« The Unwritten Laws of Business », « Bit Litteracy », et « Cute the Chase » ne sont pas du niveau que je me fait du PMBA. Mais pour m’éviter des courroux à répétition… J’ai décidé d’aborder les choses différemment ! ;-P
Dorénavant je procèderai à l’évaluation du niveau de chaque ouvrage. Je distinguerai ainsi 3 niveaux :
Après cette petite annonce gratuite… Le livre
Passons au livre du jour : The Unwritten Laws of Business.
Ce livre est un catalogue de bonnes pratiques destinées à tout bon manager qui se respect. Vous pourrez trouver l’essentiel des règles à suivre sur ce mind map :
Il vous est possible de cliquer sur la mind map pour accéder à la version « haute def ». Sinon vous pouvez également accéder à la carte interactive via la mind map de mon PMBA (dans le menu en haut ;-). Si vous souhaitez accéder à davantage de détail sur les règles présentés dans le livre : je vous recommande vivement l’article d’Olivier disponible ici !
Pour vous procurer le livre :
Niveau du livre « The Unwritten Laws of business » :
MM – Bit Literacy & news sur le blog…
Bon je sais que ce post va un peu faire « fourre tout »… Mais après tout c’est mon blog… J’y fais ce que j’y veux ! ;-P
Pour commencer je souhaites la bienvenu aux petits derniers qui ont pris connaissance de ce blog via l’article que j’ai réalisé pour le blog d’Olivier « Des livres pour changer de vie«
Un partenariat de qualité !
Pendant que nous y sommes… Je vous voudrais vous signaler que nous avons décidé avec Olivier de lancer un partenariat. Si vous êtes attentifs, vous aurez remarqué que depuis quelques jours : il vous est possible d’accéder aux articles d’Olivier directement à partir de ma sidebar sur la droite (à la suite des rubriques).
J’imagine que la plupart d’entre vous (et surtout les petits nouveaux ;-) connaissent le blog d’Olivier, mais pour la petite minorité restante : je m’en vais le présenter en quelques mots…
Olivier s’est lancé le défit de lire 52 livres du PMBA en 52 semaines. A la suite de chaque lecture, Olivier pose sur son blog un résumé (de grande qualité ;-) du livre qu’il vient d’achever. Nos deux blogs sont donc très complémentaires car vous pouvez lire dans un premier temps le résumé d’Olivier en assimilant les concepts dans le détail pour ensuite venir ici en découvrir le système sous-jacent. Ou inversement vous pouvez lire une de mes analyses systémiques puis accéder au résumé d’Olivier pour retrouver le cheminement linéaire du livre en question. Donc dorénavant, à la fin de chacune de mes analyses systémiques : il vous sera possible d’accéder directement au résumé d’Olivier sur le livre abordé.
Ce partenariat, ce fût également pour moi l’occasion de rédiger un article intitulé « A chaque livre son analyse systémique« pour présenter le travail que je réalise sur chaque bouquin. Pour les « anciens » : je vous recommande vivement de lire cette article pour comprendre quels sont les composantes d’un système et comment je les utilise dans la rédaction de mes articles. Cela vous permettra également de percevoir l’intérêt que présente la systémique par rapport à l’approche analytique, plus ‘traditionnelle ».
Voilà pour le partenariat…
Un PMBA qui avance bien…!
Sur le PMBA j’en suis à 12 livres de lus. Mais ma vie ne se résume pas au PMBA… aussi il peut m’arriver de lire d’autres livres qui sortent de cette sélection.
En haut à gauche de cette photo se trouvent les 7 livres qu’il me reste à lire (en attendant de commander les suivants… ;-). Les deux rangées du bas, ce sont les 12 livres du PMBA que j’ai déjà lu. Comme vous pouvez le voir ils débordent de post-it ! ;-P Vous constaterez également que je suis en retard de quelques analyses systémiques… Mais je vais vite le rattraper… Promis !
Enfin en haut à droite, tout seul dans le coin : c’est Lean Six Sigma for supply chain ; car je dois aussi travailler sur mon autre domaine d’expertise… le LSS (Cf mon deuxième blog)
Ces derniers temps, les livres à lire étaient très épais… Donc j’ai pris du retard sur mon objectif de deux livres par semaine, suggéré dans « stratégie de prospérité ». Mais je ne m’en sors pas si mal car 13 livres en 10 semaines ça fait déjà une bonne moyenne et je compte bien profiter des vacances pour rattraper ce retard ! ;-P
Un démarrage en douceur pour le blog…
Si j’en crois le temps que les gens restent sur mon blog et surtout le nombre de fois qu’ils reviennent : je peux en conclure que mon blog offre un contenu de qualité…
Mais j’avoue que le nombre de visites n’atteint pas encore celui de http://leansixsigma.fr :-( même si l’article sur le blog d’Olivier semble avoir son effet… ;-)
Il y a plusieurs raisons à cela :
- La jeunesse de ce blog
- La spécificité de la systémique qui peu en effrayé certain
- Le mauvais référencement lié à la mauvaise gestion de l’url-writting de free
…etc.
Alors je souhaiterais tous vous mettre à contribution…!
Si vous pensez sincèrement que ce blog propose un contenu de qualité, alors n’hésitez pas à le faire connaître auprès de votre entourage… Faites un petit emailling à vos proches, à vos collaborateurs… Un petit mail avec 4 – 5 voire 10 destinataires… Juste pour éveiller la curiosité…! ;-P
Voili voilo… Pour les news…
Le Cas Bit Literacy…
Alors me direz vous… Pourquoi ce livre mérite-t-il un tel traitement de faveur…!? Celui de se retrouver à la fin d’un article de news…!? Et bien je vais vous le dire : je suis furax. Oui je suis un peu « vert de rage » de lire des livres sans intérêt. Je me suis lancé dans le PMBA pour apprendre des choses et quand je tombe sur des livres comme celui-ci je me dis que je perd mon temps. Cela peut vous paraître démesuré comme réaction mais de mon point de vu : ce PMBA est un investissement énorme. Je me lève tous les matins deux heures plus tôt pour pouvoir lire et je consacre au moins deux soirs par semaine à mes analyses systémiques…
Comme j’en ai fait part sur le forum du PMBA, pour moi les livres présents dans la sélection doivent avoir un niveau minimum. Là on est sur du « Outlook pour les nuls »… L’argument qui est avancé c’est que le PMBA doit être ouvert à tous et que la plupart ne maitisent pas l’info aussi bien… Mouhai… Les types qui ne maitrisent pas l’info à se point je les imagine mal se lancer dans un PMBA… Bref voir que le PMBA nivel par le bas : ça m’énerve… Franchement c’est pas comme ça qu’il va gagner en crédibilité.
Alors après le GTD qui m’avait mis en rogne (mais pour celui-ci j’avoue qu’il peut avoir sa place dans le PMBA), le Effective executive qui n’est là que pour faire apparaitre un auteur classique du management… J’ai décider de traiter différemment les livres auxquels je n’adhère pas…
Plutôt que de faire une analyse systémique, j’en ferai une carte heuristique comme celle-ci :
En cliquant dessus vous pouvez accéder à la version haute def (lisible ;-).
Les mind map de livres seront également disponibles en version dynamique à partir de l’onglet « Mind Map du PMBA ». Ensuite sur le carte il vous faudra cliquer sur le nom du livre qui vous intérresse. Ici par exemple : Bit Literacy
Voilà, j’espère que cette alternative vous apportera satisfaction… Le prochain candidat pour ce type de version sera « Cut to the Chase » de Stuart R. LEVINE dont les concepts exposés ont autant de valeur que l’immobilier aux USA en ce moment… lol Non je suis méchant là ! ;-P
Fidèle à moi-même… Inutile de chercher le lien vers Amazon pour ce livre… Il n’y en a pas ! ;-P
Niveau du livre :
AS – The Creative Habit
Pour commencer je suis assez mitigé sur ce livre… D’une part je l’ai trouvé vraiment très plaisant à lire et j’y ai appris énormément de choses et en même temps je me dis que sur la créativité il y a des livres beaucoup plus exhaustifs ( comme « Idées – 100 techniques de créativité pour les produire et les gérer » de Guy Aznar). Cependant tout l’intérêt du livre de Twyla THARP tient à l’approche artistique de l’auteur. Si bien que j’admets volontiers que l’on assimile plus les techniques de créativités comme elles sont mentionnées dans ce livre plutôt que dans un catalogue de techniques (qui moi me passionnerait mais pourrait devenir barbant à la longue…).
Twyla THARP présente dans cet ouvrage une multitude d’éléments qui participent à la créativité. Aussi il n’a pas été évident pour moi de trouver le système sous-jacent. Et c’est marrant car paradoxalement mon analyse systémique traduit parfaitement le processus de créativité mais ne fait apparaître au final qu’une faible partie des préconisations concrètes du livres. Mais ne vous inquiétez pas… Je vais tâcher de reprendre dans mon analyse la plupart des concepts présents dans le livre ! ;-)
Après mon sentiment… Passons à l’analyse systémique…
Tout le livre repose sur un élément fondamental : Ce sont nos routines qui forment le terreaux de notre créativité. Donc tout ce qui peut être mis en routine doit l’être pour faire émerger les idées.
En amont du système nous avons deux sources. Les informations et le vide d’informations. Le vide d’information relevant des mêmes flux que le vide d’informations : j’aurais pu ne faire apparaitre qu’une seule source. Cependant pour gagner en lisibilité et en clarté : j’ai préféré garder les deux sources d’alimentation du système (c’est un peu comme certain lavabo ou l’eau froide coule dans un robinet et l’eau chaude dans un autre, plutôt que les deux se retrouvent dans le même… ;-). Allez avançons…
Ceux à qui la créativité échappe…
La balance illustre le choix de chaque personne qui est fait. D’un côté nous aurons ceux qui ne cherche pas à mettre en place de routines spécifiques. Ils assimilent tout un tas d’informations (TV, Radio, chiffres…etc.). Ces informations les obligent à se concentrer. C’est alors la partie gauche de leur cerveau qui fonctionne. Le cerveau subit les informations qui lui sont envoyés et se retrouve saturé par le traitement de celles-ci.
Ce fonctionnement nous permet de comprendre le peu de créativité dont nous disposons lorsque nous sommes, soit la tête dans le guidon (trop concentré sur un projet ou une tâche) ou soit sous la contrainte. L’auteur du livre nous dit qu’il est très difficile de trouver des idées quand celles-ci nous sont demandées et/ou qu’une pression est exercée. Avec cette analyse systémique nous comprenons aisément que dans un tel contexte c’est le cerveau gauche qui reprend le dessus et met le cœur à l’ouvrage pour trouver une solution à un problème (et non une idée nouvelle).
Les routines ou l’art d’accroître sa créativité…
La deuxième solution consiste à faire abstraction de toute sources de d’informations. C’est le flux en bleu à droite. Twyla THARP nous dit que nos habitudes permettent à notre cerveau de ne pas penser à ce que l’on fait. Personnellement c’est un fait que j’avais observé mais que je ne m’étais jamais expliqué. Toutes mes idées me viennent soit sous la douche, soit au volant ou soit en lisant. A la lecture de « The creative habit » j’ai enfin compris. Lorsque nous sommes dans une routine : le cerveau ne travail pas à la réalisation de la routine, c’est la mémoire de notre corps qui reprend le dessus. C’est flagrant, quand je conduits (sur une trajet récurent, sinon ça ne fonctionne pas) mon cerveau n’est pas concentré sur mes gestes, ainsi le cerveau droit reprend toute sa liberté et se met à la tâche pour faire des associations d’idées. Sur ce constat, l’auteur préconise d’identifier ces moments, ces routines et de prendre conscience de leur importance. Dans le même état d’esprit : elle préconise de faire des diets d’informations. Pour reprendre mon exemple : avant j’écoutais les infos le matin dans ma voiture, maintenant j’écoute de la musique (en anglais sinon mon cerveau gauche travail).
La qualité et la quantité des idées qui émergent…
Nous avons compris comment fonctionnait la génération des idées : de la capacité de notre cerveau droit à reprendre le dessus sur le cerveau gauche quand celui-ci n’a pas d’informations à traiter. Mais qu’est-ce qui influe sur la quantité et la qualité des idées que nous trouvons ?
Dans mon système : j’ai ajouté sur la gauche une source « d’inspiration ». Twyla THARP dit dans son livre qu’une idée c’est le fruit d’une rencontre entre notre monde intérieur et le monde extérieur. J’ai illustré son propos avec cette source d’inspiration qui alimente notre mémoire. Cette source d’inspiration : ce peut être un modèle auquel nous aimons nous référer, ce peut être les différents voyages que nous effectuons, ce peut être les livres que nous lisons…etc. Bref tout type d’information susceptibles d’éveiller en nous un intérêt par sa nouveauté. Ainsi, plus nous auront mis le nez à l’extérieur (au sens figuré comme au sens propre) et plus nous ferons d’associations d’idées. Donc c’est la mémoire qui va jouer sur la quantité d’idées. Pour la qualité des idées, l’auteur nous dit qu’elle dépend de notre travail. Plus nous travaillons la discipline qui nous anime et plus nous maitrisons notre sujet. C’est donc la maitrise de notre discipline qui influera sur la qualité de nos idées. (Sur mon analyse systémique : ce niveau de maitrise est illustré par le double cercle. L’acquisition de connaissance faisant grandir ce cercle de référence présent en chacun de nous).
Que faire des idées…
Comme vous pouvez le voir au milieu de mon système, lorsque les idées (flèches vertes) s’entrechoquent, cela fait des associations d’idées… Reste ici à capter ces idées. Si nous n’avons rien qui nous permet de capter ces idées, celles-ci sont perdues (illustré par un premier puits dans mon système : celui des idées perdues – nuage violet). L’auteur préconise ici d’avoir constament sur soi un stylo pour noter les idées qui nous passeraient dans la tête.
Personnellement, j’ai toujours sur moi un crayon et un paquet de post-it pour pouvoir noter les idées qui me traversent l’esprit. Les idées ont trop de valeur et sont trop rares pour les laisser se perdre ausi bêtement ! ;-)
De l’idée à la création…
Les idées doivent ensuite être travaillées. Le travail d’une idée consiste à en juger sa qualité, à la retravailler pour faire émerger d’autres idées…etc. Ici l’auteur fournit plusieurs techniques pour construire des idées après les autres et obtenir une œuvre complète. Twyla THARP parle notamment de la colonne vertébrale de l’œuvre qui correspond à un fil rouge. Chacun à son fil rouge, un élément récurent qui fait parti de notre ADN créatif. L’auteur préconise de l’identifier et de s’en servir pour explorer chacune de nos idées.
Le livre regorge comme ça de petits conseils, il est mentionné par exemple que c’est quand on se met en situation que la création se fait. C’est un peu le réflexe de Pavlof de la créativité… Et c’est vrai ça fonctionne ! Par exemple je travail actuellement sur la rédaction d’un livre. Il arrive que je planifie des journées pour travailler dessus… Mais vous aurez compris que la créativité ne vient pas sur commande… Et bien, le seul fait de me préparer dans mon environnement habituel, d’allumer mon PC, d’ouvrir mon fichier et d’être poser la devant… Et c’est partit : me voilà à écrire… Souvent les premiers paragraphes ne sont pas terrible car initialement je n’avais pas d’inspiration mais obligé de constaté que la mise en situation appel à la créativité…! Merci Twyla !
Un autre conseil du même genre… Elle préconise de ne pas essayer d’obtenir le maximum d’une journée de création. Même si les idées pleuvent il faut conserver cette impression de créativité abondante pour le lendemain. Ainsi elle préconise de finir une journée de créativité par la préparation d’un lendemain tout aussi créatif. Cela peut consister à écrire les dernières idées en tête, à réfléchir à ce qui permettra de débuter la nouvelle journée… Ainsi le lendemain vous bénéficierez d’idées pour démarrer la journée de créativité et les idées suivantes viendront d’elles-même.
Bien sûr il s’agit ici de méthodes de travail pour les créatifs à plein temps… Dans mon cas, si je trouve une journée complète toutes les deux semaines pour travailler sur mon livre : je suis le plus heureux…! Mais je dois avouer que ce livre m’a amené à me poser la question de mon rythme d’écriture… Peut-être devrais je ajouter de la routine là où il n’y en a pas…? Pourquoi pas me réserver une plage horaire chaque semaine pour écrire…!? Je vais y réfléchir…
Pour conclure : la routine OUI, la rengaine : NON !
Vous l’aurez compris, ce livre fait l’éloge de nos routines… Cependant l’auteur nous met en garde sur les routines qui se transforment en rengaines… Une routine qui nous amènerait à trop nous renfermer sur nous même perdrait de son intérêt car dans ce cas, la routine déboucherait sur une rupture avec le monde extérieur et donc, un manque d’inspiration. Aussi, lorsque l’ennuie commence à nous envahir, il est bon d’aller faire un tour dans le monde extérieur pour faire le plein de d’idées qui s’entrechoqueront dans notre cerveau droit et feront émerger de nouvelles idées…! ;-P
Pour accéder au l’excellentissime résumé d’Olivier… C’est par ici ;-)
Niveau du livre :
Et pour vous procurer ce livre, somme toute, très intéressant… C’est par ici ;-)
AS – The Effective Executive
Voilà plus de 3 semaines que j’ai terminé la lecture du livre « The effective executive » de Peter F. Drucker. Et pour tout vous dire je me suis longuement demandé si je devais dépenser deux-trois heures de mon temps à réaliser l’analyse systémique des concepts présentés. Personnellement je n’ai trouvé que très peu d’intérêt à ce livre… :-(
Rien de nouveau sous le soleil
En dehors du style d’écriture qui démontre une maitrise parfaite de l’auteur de son sujet : il n’y a vraiment rien dans ce livre de très enrichissant. Pour étayer mon propos je vais passer en revu les différentes idées exprimées dans le livre… Allons-y ! ;-)
1 – Laisser de côté les difficultés et se focaliser sur les opportunités.
Alors je sais bien que le SWOT tant présent dans nos cours de marketing nous amènes à visualiser les menaces et les faiblesses… Mais elle nous dit aussi de faire le tour de nos forces et des opportunités. Et entre nous : si j’avais une entreprise même si je prendrais le soin d’évaluer les faiblesses et les menaces, je privilégierais d’abord, et j’en suis sûr, de manière quasi inconscientes : les opportunités et les forces de la société. Bref rien de nouveau…
2 – Écouter d’abord : parler ensuite.
Nous avons fait le tour de la question avec le livre de Dale Carnégie… Bref rien de nouveau…
3 – Intelligence, Imagination et Savoir sont des ressources essentielles… Mais sans efficacité : ces ressources ne débouchent sur aucun résultat.
Là on enfonce les portes ouvertes… :-(
4 – Prendre les Hommes tels qu’ils sont et se charger de les positionner sur le poste qui optimisera ses forces.
Complètement d’accord. C’est d’ailleurs l’idée majeure de Strenght Finder 2.0. Là encore rien de nouveau. Si je suis d’accord sur le constat… Sur le plan purement opérationnel : l’auteur s’arrête à la préconisation et fait l’impasse sur la mise en oeuvre…! :-(
5 – Il y a tout un chapitre qui concerne la gestion du temps.
Ce chapitre compte quelques points intéressants mais là encore on a du mal à sortir du simple bon sens et des constats désarmants tels que : « Le temps est la seule ressource réellement limitée ».
6 – Description du processus de décision.
Ici l’auteur nous fait savoir que la plupart des décisions sont prises sur la base d’opinions plutôt que sur des critères formalisés. Il préconise d’accepter cet état de fait mais de baliser les enjeux de la décision par des éléments quantifiables afin d’en évaluer la justesse et la qualité. Mouais… disons que la plupart se cachent la vérité et pensent prendre des décisions de manière totalement objective… Accordons sur ce point l’intérêt du propos de l’auteur.
Bon voilà… J’ai fait un petit tour d’horizon mais franchement il y a rien de très « folichon » dans tout ça. Et ce qui m’effraie le plus c’est qu’il y a encore deux livres du même auteur dans le PMBA… J’espère que les autres livres recèllent d’un peu plus de contenu de valeur..!
Une bonne idée comme exception qui confirme la règle de désintérêt du livre.
Bon j’imagine que vous devez prendre tout autant de plaisir à lire mon billet que celui que j’ai pris à lire ce livre… C’est à dire très peu. Bah oui c’est pas très marrant de lire un type qui se plein… S’il est pas content : il ferme son bouquin, il le range et on n’en parle plus. Et bien c’est ce que je me suis dis à un moment donné et puis non. Je ne ferai pas d’impasse sur ce PMBA. Ce serait trop facile ! J’ai décidé de faire le PMBA alors je vais le faire jusqu’au bout et aves l’arme que j’ai choisie : l’analyse systémique.
J’ai donc « extirpé » une passage dans le livre qui m’a vraiment emballé… Eh oui j’en ai trouvé un ! ;-P
Voici le passage :
My first-grade arithmetic primer asked : « If it take two ditch-diggers two days to dig a ditch, how long would it take four ditch-diggers ? » In first grade, the correct answer is, of course, « one day. » In the kind of work, however, with which executives are concerned, the right answer is probably « four days » if not « forever. »
Voici ce que cela donne en version « analyse systémique » :
L’analyse systémique
Le système présenté ci-dessus représente un service. Dans ce service vous avez 6 employés (entourés en rouge) et un manager (entouré de mauve). Les flèches vertes représentent les flux d’informations qui transitent d’une personne à une autre.
Dans une usine, si vous avez des lignes de production, vous avez beaucoup de personnel mais avec des postes très cloisonnés. Ce qui fait que les interactions sont très faibles. Dans ce cas nous n’aurions que des flèches qui partiraient des employés pour aller vers le manager.
Dans un autre service qui amène à gérer des interactions c’est plus compliqué car chaque personne est amenée à échanger avec ses collègues. Par exemple imaginons un service client d’un fabricant quelconque. Les personnes en charge de répondre au téléphone ont des clients d’affectés, en fonction de gamme de produit, de lieux géographiques…etc. Cela permet au client d’avoir un contact régulier chez le manufacturier.
Mais la gestion d’un centre d’appel nécessite que chacun soit à même de répondre aux clients des autres. Car si nous avions tous les clients d’un même « correspondancier » qui appellent en même temps et que chacun se cantonnait à ses propres clients : ce correspondancier serait débordé alors que les autres n’auraient rien à faire ; si ce n’est que d’admirer leur collègue crouler sous les appels… ;-P
Décomplexifier le système pour en fluidifier ses interactions
Bref un service où les personnes sont en interaction doit être très bien organisé. Et mieux que très bien organisé : il doit être restreint.
Sur cette analyse systémique nous visualisons aisément la complexité et le nombre important des interactions possibles. Imaginons à présent que le responsable de service juge que son service est sous dimensionné car il n’arrive pas à s’en sortir. Alors il négociera auprès de sa direction un poste supplémentaire qui n’aura d’autres effet que d’empirer la situation.
Car ajouter une personne quand il y a déjà 7 personnes dans le service : cela correspond plus ou moins à doubler le nombre d’interactions et donc d’informations à gérer. C’est ce que je présente avec le graphique d’évolution du nombre d’interactions en fonction de l’évolution du staff, sur la droite.
Vous avez en abscisse le nombre de personnes constituant le service et vous avez en ordonnée la quantité d’information qui doit circuler dans le service. Le seuil en vert montre la capacité limitée du manager et de chaque personne du service à gérer ses interactions. La flèche bleu montre l’évolution des interactions qui sont gérés. On se rend compte qu’à partir d’un certain nombre de collaborateurs : le seuil est atteint, ce qui fait que toutes les interactions nécessaires en plus sont perdues. Cela génère de la perte d’information, du stress, du surmenage et le sentiment du manager qu’il ne pourra jamais s’en sortir.
3 leçons à retenir
Nous pouvons retenir plusieurs leçons de cette analyse systémique :
- La première c’est qu’un système trouve toujours le moyen de se réguler. Ici malheureusement la régulation passe par le stress et la perte d’informations.
- La deuxième c’est qu’en ajoutant des composantes à un système on participe à sa complexité. Donc dans le cas d’un manque d’organisation flagrant (s’illustre souvent par une démultiplication des réunions, des remises au points…etc.) il conviendrait plutôt de supprimer des composantes du système pour en alléger son fonctionnement et en fluidifier ses interactions plutôt qu’à rajouter des couches comme on a l’habitude de le faire (ou de se l’entendre préconiser par les syndicats ! ;-P)
Autant vous dire que pour présenter cela comme préconisation de réorganisation d’un service : il faut avoir travaillé sa copie pendant un moment…
- La troisième leçon c’est de privilégier le décloisonnement des fonctions à l’intérieur d’un même processus plutôt que le décloisonnement des personnes. Je m’explique. Dans un service où il y a de fortes interactions ; non souhaitées (c’est important !), nous pouvons très bien avoir des services qui nécessitent de l’interaction, je pense notamment au services de R&D où les découvertes peuvent être faites au détour de la sérendipité d’une conversation de couloir ; il conviendrait de décloisonner les processus afin que chaque personne soit à même de gérer le processus de A à Z. Un processus géré de A à Z, par nature ne nécessite pas d’interactions. Au contraire un processus découpé en morceau nécessite de forte interaction entre les différentes personnes. Nous parlons ici de processus transactionnels et non de process de production où chacun des éléments de la chaîne de production peut être identifié comme un processus à part entière.
Désolé d’avoir été un peu technique sur la fin ;-)
J’espère que cette analyse systémique vous aura plu. Remercions tout de même Peter F. Drucker pour m’avoir insufflé l’idée de présentation d’une propriété majeure de la systémique.
A la prochaine.
PS : Vous ne trouverez pas de lien qui revoit vers Amazon car franchement, de mon point de vu lire ce livre est une perte de temps et d’argent ! (J’espère que Josh Kaufman m’entendra… ;-)
Niveau du livre :
AS – S’organiser pour réussir
Mes petites vacances au Maroc m’ont permis d’avancer un peu dans mes lectures… Je me dois maintenant de vous en restituer les analyses systémiques ! ;-)
Introduction
Je commence par « S’organiser pour réussir » de David ALLEN. Je n’ai pas trouvé ce livre sensationnel ! :-( Le livre contient trois parties. Dans la première partie, l’auteur présente le système qu’il a mis en place et affiné pendant 20 ans d’expérience en consulting et en coaching. Le reste du livre est redondant voir inutil. On nous y présente le détail de la mise en oeuvre du GTD. Cela passe par des définitions très basiques comme celle d’une corbeille ! :-( Bref je pense que si j’avais arrêté ma lecture du livre à son premier tiers (90 pages / 270), je serai aujourd’hui un peu plus emballé pour vous en parler. Il n’est pas impossible également que mon manque d’intérêt pour ce livre provienne du fait qu’à ce jour je ne ressente pas tellement de stress lié à mon système d’organisation personnel. Attention je ne dis pas que ce livre n’a aucun intérêt. J’en ai retenu certaines choses à récupérer à mon propre compte ! Cependant je ne pense pas que son contenu soit d’une richesse telle qu’il mérite sa présence dans le PMBA. Ca n’est qu’un avis personnel ! ;-P Mais de la même façon que lorsqu’on se lance dans un vrai diplôme, il serait trop facile de mettre de côté les matières qui nous conviennent le moins, pour mon PMBA je tâcherai de concerver une discipline à toute épreuve et lirai donc l’ensemble des livres !
Allons-y donc pour l’analyse systémique du GTD (getting things done).
Fonctionnement du système pour les personnes désorganisées
En amont du système nous avons une source d’informations. Ces informations peuvent nous parvenir de toutes parts : mail, post-it, demande laisser en passant, idée qui nous trotte dans la tête…etc. Une fois dans le système, ces informations sont collectées puis stockées dans une boîte d’entrée. Cette boîte d’entrée, ce peut être notre logiciel de réception de mail, notre bureau, notre journal personnel…etc.
Ensuite, c’est là que le système fonctionne différemment entre les personnes qui sont organisées et celles qui le sont moins. Intéressons nous dans un premier temps au gens désorganisés. Lors du traitement de l’information, les affaires en suspent qui ne sont pas traitées de manière immétiate (la plupart) restent et se cumulent dans notre boîte d’entrée. Ces affaires en suspent alimentent donc notre cerveau et lui rappel sans cesse que ces informations, et les actions qu’elles peuvent nécéssiter, restent à entreprendre. L’auteur nous signal ici que notre cerveau fonctionne comme de la RAM d’un PC, ainsi après un certain niveau d’information la mémoire sature. En cas de saturation le cerveau fait du vide pour emmaganiser de nouvelles informations. Ainsi, si certaines affaires en suspent étaient importantes, celles-ci passeront à l’as et seront remplacer par de nouvelle informations moins importantes mais plus ressentes. L’auteur nous précise aussi que tant que ces informations sont dans notre tête, elles nous fatiguent l’esprit, car le cerveau doit faire un effort pour se les mémorer et nous resoliciter de manière irrégulière.
Tous ces désagréments s’illustrent par l’entropie (l’entropie constitue en quelque sorte les « déchets » d’un système) généré par ce système en informations oubliées, et en stress. Et ce n’est qu’en oubliant certaines informations et en procédant à la réalisation de certaines actions que le système se stabilise. Donc dans ce cas, le système est stabilisé par la capacité du cerveau qui est limité en stockage d’informations.
Fonctionnement du système pour les personnes qui pratiquent le GTD
Revenons-en au processu de traitement (en haut à gauche). Comme le cerveau est limité et qu’il génère du stress lorsqu’il arrive à saturation : l’auteur préconise de traité l’information et d’en déterminer les actions nécessaires. Si lors de son traitement une information est pensé en terme d’action à accomplir, alors notre cerveau cessera de s’en préoccuper.
Au terme de cette analyse il y a deux hypothèses : soit l’information ne nécessite aucune actions immédiate, alors une phase d’organisation permettra de stocker d’une part les informations à incuber. Ce sont les informations qui seront susceptible de nous intéresser un jour peut-être. Soit l’information concerne un projet en cours mais ne nécessite aucun action alors celle-ci sera classée et archivée dans les informations de référence. Les informations en incubations pourront alors être à nouveau consultées et reprendre le chemin de l’organisation si une actions devient nécessaire dans le temps. De la même façon : une information de référence restera disponible à la consultation en cas de besoin.
Que deviennent les actions nécessaires ?
Le processus de jugement des actions nécessaires alimente le réservoir des actions à réaliser (d’ailleurs nous pouvons constater que la couleur des flux changent car leur nature change. Nous passons de flux d’informations à des flux d’actions). Ce réservoire se vide via trois processus différents :
- Celui de la délégation (ici l’action sort du système pour alimenter le système d’une autre personne). L’auteur n’en fait pas mention, toutefois personnellement le choix de déléguer une tâche induit de fait une nouvelle tâche personnelle : celle qui consiste à suivre dans le temps que l’actions à bien été réalisée, ou alors à déléguer le suivi de la réalisation de la tâche. Donc pour ma part : la délégation entraîne systématiquement la création d’une nouvelle action dans notre système personnel.
- Celui de la réalisation. Celle-ci peut être immédiate. L’auteur préconise de réaliser l’action si celle-ci nécessite moins de deux minutes. Plus largement, l’auteur indique que les actions qui peuvent être réalisées dans le temps disponible lors du traitement de la boîte d’entrée doivent être faite immédiatement.
- Celui de la plannification : les tâches qui ne peuvent être réalisées immédiatement sont reportées et plannifiées dans le temps. Elles passeront ensuite à la phase de réalisation pour enfin finir dans le « puits » (dans un système le puits correspond à l’entropie, recueil des déchets du système) des actions réalisées.
Deux petites choses avant de finir : pour la plannification, David ALLEN présente un système d’échéancier assez intéressant si nous avons la discipline de nous en occuper chaque jour. Par ailleurs pour les actions plannifiées dans le temps, l’auteur nous précise que c’est lors du choix de réaliser tel ou tel action que le cerveau reprend ses pleines facultés. Dans une liste de plusieurs tâches à réaliser lors d’un journée.
Le cerveau est imminament efficace pour déterminer quelle action doit être réaliser en fonction de 4 critères :
- Le contexte : est-ce que le contexte dans lequel nous sommes nous permet de réaliser la tâche (matériel, personnes à contacter disponible ?…etc.)
- La disponibilité : le temps que nous avons devant nous nous permet-il de réaliser la tâche en question ?
- Le niveau d’énergie : en fonction du moment de la journée, notre niveau d’énergie n’est pas le même. Ainsi nous auront tendance à réaliser les tâches qui demandent le plus de concentration le moment ù nous disposerons de nos pleines capacités.
- La priorité : le degré d’urgence des actions à réaliser.
Voilà le système. Il à noter que ce système repose sur une grande rigueur de maintient de la boîte d’entrée au propre. Les informations en incubation doivent également être visualisées régulièrement pour ne pas passer dans l’oublie. Bref ce système doit rentrer dans nos habitus pour être pleinement performant.
Ma conclusion
Pour moi le système de classement est beaucoup trop contraignant, la révision une fois par semaine de toutes les tâches, n’avoir qu’une boîte d’entrée…etc. Mais globalement je me rend compte que mon organisation est assez proche. Je retiens surtout de ce livre qu’il est important de noter les choses et de penser en terme de tâches à réaliser. Effectivement lorsque nous recevons de l’information nous n’avons pas le réflexe de raisonner en terme d’actions à accomplir. Et sur ce point je remercie l’auteur de m’avoir éclairer sur la nécessiter de poser une tâche à réaliser sur chaque information qui me parvient.
J’espère que cette analyse systémique vous aura éclairé sur le GTD (méthode vraisemblablement très connue et répandue). Si vous souhaitez lire le premier tiers de ce livre très intéressant voici de quoi vous le procurer ! ;-)
Niveau du livre :
A bientôt pour une nouvelle analyse systémique !
AS – Comment se faire des amis
Je viens de finaliser le livre « Comment se faire des amis » de Dale CARNEGIE. Ce livre est une vrai perle. Il nous permet de comprendre le mécanisme humain par d’innombrables exemples. D’ailleurs tout l’intérêt du livre réside dans les exemples.
Le principe de la « Tour de Pise » :
La lecture de ce livre m’a rappelé des concepts que j’avais découvert lors d’une formation sur l’assertivité. Je me rappel notamment du concept de la « tour de Pise ». Le principe est simple. Si deux individus sont opposés géographiquement et regardent tout deux, la tour de Pise : l’un la verra penchée à droite (l’oeil du bas), tandis que l’autre (à son opposé, l’oeil du haut) la verra penchée à gauche.
Cette analogie permet de se rendre compte qu’au premier abord : deux personnes qui évoquent le même sujet ont leur propre vision qui est souvent aux antipodes l’une de l’autre. Il est donc nécessaire que chacun fasse son chemin pour comprendre la vision de l’autre et se mette à sa place. Si cet effort est réalisé par les deux protagonistes alors tout deux deviennent côte à côte et visualisent la tour de Pise du même point de vu. Et par miracle celle-ci apparait droite. Cette analogie de la Tour de Pise n’apparait pas dans le livre de Dale Carnégie, cependant elle illustre très bien toutes les thématiques qui y sont abordées. Aussi je me suis permis de l’intégrer à mon analyse systémique (que voici ;-)
Les composantes des systèmes en présence :
Nous avons ici deux systèmes qui communiquent entre eux. D’une part le nuage orange qui illustre le système du sujet (Soi) et le nuage violet le système de l’autre (Autrui).
Nous avons plusieurs sources qui alimentent le système du « Soi » : l’Amour de l’autre illustré par le nuage bleu (en haut à gauche) et l’Amour propre illustré par le nuage rouge (en haut à droite). Ces deux sources conditionnent l’état d’esprit dans lequel nous sommes lorsque nous devons faire face aux différents évènements (illustrées ici par les nuages d’occasions d’agir et d’occasion de réagir en vert).
A l’intérieur du système du « Soi » : nous avons deux processus : un d’actions et l’autre de réactions.
Enfin dans le système d’ »Autrui » nous avons des réservoirs qui selon leur couleur sont plus liés à l’amour propre comblé (bleu) ou à l’amour propre blessé (en rouge).
Le système en action, pour un être doté d’une excroissance d’amour propre ;-)
Pour un être dont l’Amour propre est plus important que l’Amour de l’autre : tous les évènements seront pour lui l’occasion de se mettre en avant au détriment de l’Autre. Ainsi lorsqu’il cherchera à faire plaisir en offrant un cadeau il cherchera quelque chose qui lui plaît sans se soucier de ce qui peut bien plaire à l’autre. Malgré que ce soit l’autre : le destinataire du cadeau. Pour illustré cela, l’auteur fait une analogie avec la pêche et nous dit qu’il ne viendrait jamais à l’idée d’un pêcheur de mettre une fraise au bout de son hameçon. Et pour cause, si lui raffole des fraises, à n’en pas douter le poisson ne sera guère intéressé par ce repas. De la même façon pour plaire aux autres cet individu cherchera à se mettre en valeur. A prouver qu’il est intéressant, à faire l’intéressant. Quand il soulèvera une erreur de l’autre, il le critiquera sans détour. Enfin s’il est en désaccord avec quelqu’un : il ne manquera pas de lui dire qu’il a tord et s’empressera d’argumenter en conséquence.
Toutes ces actions et ces réactions de la part de ce type d’individu sont autant de signes d’antipathie et de blessures d’amour propre envoyés à son interlocuteur.
Celui-ci, attaqué, et touché dans son amour propre fera tout son possible pour rester en opposition. Il ne cherchera jamais à le comprendre et la plupart du temps ne l’écoutera même pas.
Le résultat : chacun reste sur sa position. Les deux systèmes restent en opposition. Le « Soi » a heurté « Autrui » par son comportement (intentionnellement ou non). Autrui ne perçoit pas l’intérêt de faire un effort de compréhension envers quelqu’un qui paraît aussi désagréable. Donc le « Soi » verra toujours la tour pencher à gauche alors que l’autre la verra pencher à droite.
Le système en action pour un être tourné vers l’autre :
Pour un individu tourné vers l’autre les choses se déroulent différemment. Celui-ci cherchera à s’intéresser à l’autre, sincèrement. Il se rappellera de son nom car il sait l’importance que chacun porte à son patronyme. Il portera sur son visage un sourire et une envie de plaire infinie ce qui l’humanisera comme par magie. Il commencera par un compliment lorsqu’il devra faire un reproche à quelqu’un. Lorsqu’il se rendra compte d’une insuffisance envers Autrui, il le couvrira d’éloges pour élever l’autre et le faire s’emparer d’un sentiment de confiance en lui qui lui permettre d’être à la hauteurs des éloges formulées. Bref il sera à l’écoute de l’autre et le prendra par la douceur.
Cet individus là comblera le besoin d’amour propre de son interlocuteur et lui apparaîtra comme un être des plus sympathiques. Ainsi l’autre sera à son écoute, ce qui permettra aux deux individus de se comprendre mutuellement et de faire converger leur point de vu (côte à côte : ils perçoivent tout deux la tour de Pise qui ne penche ni à droite, ni à gauche).
Petite parenthèse pour une analogie très parlante :
Lorsque l’auteur exprime le fait qu’il est nécessaire de prendre les gens avec douceur et ne pas les heurter pour les amener à faire ce que nous souhaitons plus facilement : il illustre son propos avec l’histoire du soleil et du vent.
Ainsi le Vent lance un défi au Soleil et lui dit : « Tu voit l’homme qui marche là bas. D’un seul souffle, je vais lui faire envoler son chapeau ! Je te prouverai ainsi que je suis le plus fort (Excès d’amour propre ;-) ». Puis le vent se mit à souffler. L’homme, sentant le vent se lever, appuya son chapeau sur sa tête. Et plus le vent soufflait fort et plus l’homme harponnait son couvre chef. Jusqu’au moment ou le vent s’essouffla et s’en alla. Alors le soleil caressa, de sa douce chaleur, le passant qui au bout d’un petit moment ôta son chapeau de lui même.
Conclusion soyez doux avec les gens, faîtes leur des suggestions pour qu’il fasse les choses par eux-même plutôt que de chercher à les convaincre ou à les « brutaliser » pour qu’ils le fassent.
Dernier point sur la sincérité :
Comme je l’ai fait apparaître sur l’analyse systémique en bas : toutes actions ou réactions réalisées au prisme de l’amour de l’autre sont vaines si celles-ci ne sont pas sincères. C’est un point très important ! Faire un compliment qui n’est pas sincère vous rendra encore plus antipathique… C’est valable pour toutes les actions qui sont mentionnées dans le système. Aussi on ne peut pas reprocher à ce système de faciliter la manipulation des autres puisque l’auteur dément tout efficacité de ses préceptes s’ils ne sont pas jumelés d’une profonde sincérité.
Comme je l’ai mentionné au début de cet article. Tout l’intérêt de ce livre repose sur les exemples qui illustrent chacun des points. C’est l’accumulation des exemples qui font, peu à peu, prendre conscience du bien fondé du changement de comportement que nous devons opérer. Donc si ce que j’aborde dans cet article vous a intéressé : n’hésitez pas à lire « Comment se faire des amis » de Dale CARNEGIE :
Voili voilou… J’en ai fini avec cette analyse systémique ! ;-)
Niveau du livre :
My Personal MBA
Ca y est : JE ME LANCE… dans mon personal MBA.
Pour comprendre d’où m’ai venu l’idée je vous propose de lire ce petit billet.
Ici, il est question de savoir quels sont les Livres qui constituent ce fameux PMBA. La liste « officielle » est ici.
La liste que vous trouverez ci-dessous constituera ma feuille de route pour les semaines à venir. Je n’aborderai pas nécessairement les livres dans l’ordre présentés ci-dessous. Je pense que je serai également amené à lire et à réaliser l’analyse systémique d’autres livres. Mais au moins cette liste a le mérite de poser un cadre. ;-)
01. Démarrage rapide
- 10 Days to Faster Reading par Abby Marks-Beale
- Strengths Finder 2.0 par Tom Rath
- Lead the Field par Earl Nightingale
- Stratégies de Prospérité par Jim Rohn (FR)
02. Prod. & efficatité
- The Effective Executive par Peter Drucker
- S’organiser pour Réussir : Getting Things Done (méthode GTD) par David Allen (FR)
- Bit Literacy: Productivity in the Age of Information and E-mail Overload par Mark Hurst
- The Creative Habit: Learn It And Use It For Life par Twyla Tharp
- The Path of Least Resistance: Learning to Become the Creative Force in Your Own Life par Robert Fritz
- The Simplicity Survival Handbook: 32 Ways to Do Less and Accomplish More par Bill Jensen
- Cut to the Chase par Stuart Levine
- The Unwritten Laws of Business par W.J. King
- Making Things Happen: Mastering Project Management par Scott Berkun
- Results Without Authority: Controlling a Project When the Team Doesn’t Report to You par Tom Kendrick
03. Psycho. & Com.
- Comment se faire des amis par Dale Carnegie (FR)
- Crucial Conversations: Tools for Talking When Stakes Are High par Kerry Patterson
- On Writing Well: The Classic Guide to Writing Nonfiction par William Zinsser
- Présentation zen : Pour des présentations plus simples, claires et percutantes par Garr Reynolds (FR)
- Ces idées qui collent – pourquoi certaines idées survivent quand d’autres meurent ? par Chip et Heath (FR)
- Influence et Manipulation par Robert B. Cialdini (FR)
- Sources of Power: How People Make Decisions par Gary Klein
- Secrets of Consulting: A Guide to Giving and Getting Advice Successfully par Gerald M. Weinberg
- Deep Survival par Laurence Gonzales
04. Design & Prod.
- Product Design and Development par Karl Ulrich et Steven Eppinger
- The Design of Everyday Things par Donald Norman
- Universal Principles of Design par William Lidwell, Kritina Holden et Jill Butler
- Getting Real par 37signals (FR)
- Le but : Un processus de progrès permanent par Eliyahu Goldratt (FR)
- Système Lean : penser l’entreprise au plus juste par James Womack et Daniel Jones
05. Mkt & Vte & Négo
- Tous les marketeurs sont des menteurs par Seth Godin (FR)
- Indispensable: How to Become the Company That Your Customers Can’t Live Without par Joe Calloway
- Getting Everything You Can Out of All You’Ve Got par Jay Abraham
- Le Petit Livre Rouge de la Vente par Jeffrey Gitomer (FR)
- The Ultimate Sales Machine par Chet Holmes
- Spin Selling par Neil Rackham
- Bargaining for Advantage: Negotiation Strategies for Reasonable People par G. Richard Shell
- 3-d Negotiation: Powerful Tools to Change the Game in Your Most Important Deals par David A. Lax
06. Entreprenariat
- The New Business Road Test par John Mullins
- Bankable Business Plans par Edward Rogoff
- Ready, Fire, Aim: Zero to $100 Million in No Time Flat par Michael Masterson
- La semaine de 4 heures par Timothy Ferriss (FR)
- L’art de se lancer : Le guide tout terrain pour tout entrepreneur par Guy Kawasaki (FR)
- How to Make Millions With Your Ideas: An Entrepreneur’s Guide par Dan Kennedy
- Getting Started in Consulting par Alan Weiss
07. Mgt et Leadership
- Manager Contre Vents et Marées par Marcus Buckingham et Curt Coffman (FR)
- 12: The Elements of Great Managing par Rodd Wagner et James Harter
- What Got You Here Won’t Get You There par Marshall Goldsmith
- Growing Great Employees: Turning Ordinary People into Extraordinary Performers par Erika Andersen
- 45 méthodes efficaces pour recruter avec discernement par Pierre Mornell (FR)
- Judgment: How Winning Leaders Make Great Calls par Noel Tichy et Warren Bennis
- The New Leader’s 100-Day Action Plan par George Bradt, Jayme Check et Jorge Pedraza
- The Halo Effect : and the Eight Other Business Delusions That Deceive Managers par Phil Rosenzweig
- Devenez manager ! L’essentiel de Drucker par Peter F. Drucker (FR)
- Ethics for the Real World par Ronald Howard et Clinton Korver
08. Strat. & Innovation
- Purpose: The Starting Point of Great Companies par Nikos Mourkogiannis
- L’avantage concurrentiel par Michael Porter (FR)
- Stratégie Océan Bleu : Comment créer de nouveaux espaces stratégiques par W. Chan Kim (FR)
- Seeing What’s Next par Clayton M. Christensen, Erik A. Roth et Scott D. Anthony
- Techniques concepts & methodes pour faire evoluer la strategie de l’entreprise par Liam Fahey (FR)
- Innovation and Entrepreneurship par Peter F. Drucker
- The Myths of Innovation par Scott Berkun
- Green to Gold par Daniel Esty et Andrew Winston
09. Finance & Ana.
- Essentials of Accounting par Robert N. Anthony et Leslie K. Breitner
- The McGraw-Hill 36 Hour Course in Finance for Non-Financial Managers par Robert A. Cooke
- How to Read a Financial Report: Wringing Vital Signs Out of the Numbers par John A. Tracy
- Turning Numbers into Knowledge: Mastering the Art of Problem Solving par Jonathan Koomey
- Show Me The Numbers: Designing Tables And Graphs To Enlighten par Stephen Few
- Marketing Metrics: 50+ Metrics Every Executive Should Master par Paul W. Farris et Neil T. Bendle
- Web Analytics: An Hour a Day par Avinash Kaushik
- Le Principe 80/20 par Richard Koch (FR)
- How to Lie With Statistics par Darrell Huff
10. Finances Perso
- Your Money or Your Life par Joel Dominguez et Vicki Robin
- The Millionaire Next Door: The Surprising Secrets of America’s Wealthy par Thomas Stanley
- The Lazy Person’s Guide to Investing par Paul Farrell
- The Bogleheads’ Guide to Investing par Taylor Larimore
- Work Less, Live More: The Way to Semi-Retirement par Bob Clyatt
- It’s Not About the Money par Brent Kessel