AS – Gagnez votre vie sur internet

Posté par Florent F. Le 16 novembre 2010

4 commentaires

  1. Patrice Legoux,

    bjr Laurent,

    j’avoue que j’ai du mal a interpréter les modélisations systémiques telles que celles de ce schéma (toutes en général, pas juste ce schéma ;-).

    Or, je comprends par la remarque de fin (« optimiser chacune des 3 variables d’entrée du processus ») que le système s’améliorerait en « tunant » les variables en entrées ce qui me semble en partie étrange ; certes, si on met du gasoil dans un moteur essence il va (très) mal fonctionner, mais pour moi un système si tant est qu’on l’utilise correctement – on met du SP98 dans le moteur essence – s’il marche mal, c’est certainement du système – du moteur (ou de toute la voiture) ou de son environnement ; le reste de l’auto, le garagiste, etc… pour continuer l’analogie automobile – que cela provient. Me trompe-je ? Ai-je loupé la page expliquant comment lire le schéma d’analyse ?

    Patrice

    Posté le 17 novembre 2010 à 19 h 29 min

  2. Florent F.,

    Bonjour Patrice,
    Merci pour ce commentaire qui me fait prendre conscience que je dois poursuivre mes efforts pour rendre plus accessible mes modélisations… :-)

    Reprenons. Le système est délimité par le nuage orange. Pour rappel (selon Joel de Rosnay – Le Macroscope), « Un système est un ensemble d’éléments en interaction dynamique, organisés en fonction d’un but ».
    Ici, nitre but c’est faire de l’argent. D’ailleurs, pour que les choses soient carrées, j’aurais dû mettre le réservoir d’argent gagné en dehors du système pour montrer que c’était un élément de sortie (ouput).
    A l’intérieur de notre système, nous avons des éléments en interaction. Les flèches illustrent les flux qui circulent entre les différents éléments. Par exemple, la flèche verte de droite induit un flux de visiteur et vient alimenter le réservoir de prospect.
    Ensuite nous avons les icônes de mécanisme. Ils illustrent les sous-systèmes. Quand nous faisons une modélisation d’un système, nous faisons toujours le choix du niveau de granularité (détail) à présenter. Ce choix se fait en fonction des éléments sur lesquels nous souhaitons faire un focus. Les éléments, dont le détail ne nous intéresse pas, font l’objet d’une représentation sous forme de sous-système. Par exemple sur le mécanisme qui se situe tout en bas (optimisation de la campagne adwords), j’ai fait le choix de ne pas montrer dans le détail ce que cela intégrait. Il aurait été fastidieux de présenter tous les flux nécessaires à la création ‘une campgane adwords. Par ailleurs, cela n’apporte pas d’information pertinente par rapport au fonctionnement du système que je présente.
    Reste les réservoirs. Vous aurez compris que ce sont des éléments de stockage… Et les nuages qui sont des sources d’alimentation du système ou des éléments de sortie. Bref, ce sont les inputs et outputs du processus global.

    Voilà pour l’explication détaillée de système. Maintenant, revenons-en à votre remarque sur les variables d’entrée… Vous avez bien compris ce que je soulignais. Évidemment, un processus (système) peut intrinsèquement être mauvais et générer des outputs en conséquence. Un système d’e-business mal réfléchie ne génèrera pas l’argent escompté. Mais de la même façon, la qualité des variables d’entrées est prépondérante. Comme disent les Américains « Garbage In, Garbage Out ». Faites faire une recette de cuisine au meilleur chef du monde avec des produits périmés et vous verrez que le résultat en sortie ne sera pas très bon. Les variables d’entrée d’un processus, sont en général, les premières sources de dysfonctionnement d’un système. C’est d’ailleurs sur ce principe que réside toute la force de la formalisation du SIPOC (Supplier – Input – Process – Ouput – Customer) dans le Lean Six Sigma.

    J’espère que ces éléments favoriseront votre grille de lecture pour cette modélisation et les autres…! ;-)

    Au plaisir de vous lire.
    Florent.

    Posté le 17 novembre 2010 à 21 h 45 min

  3. Olivier,

    Bonjour Florent,

    Merci pour cette analyse systémique. Le traitement visuel de ce processus de business éclaire bien sur les points à prendre en compte pour réussir.

    Est-ce que tu pourras appliquer des idées issues ce livre pour améliorer la vente de ton e-book actuel ou bien ton système est-il figé ?

    Posté le 18 novembre 2010 à 14 h 03 min

  4. Florent F.,

    Bonjour Olivier,

    Merci pour ta question très pertinente ! ;-)
    Non mon système n’est pas figé… Du moins pas totalement.

    L’auteur préconise d’utiliser le format de la pageland…
    Ma boutique en ligne http://www.a-la-decouverte-du-lean-six-sigma.fr ne répond pas à ce critère et je ne pense pas la modifier dans ce sens.
    D’une part, mon taux de conversion semble très honorable (+ de 6%). D’autre part, les retours que j’ai, 96% de mes clients estiment que le site leur a « permis de se faire une idée précise du livre ». Par ailleurs, 57% pensent que le processus de commande est « Très facile », les 43% restants l’estiment « Relativement simple « .

    En revanche, j’ai mis en place quelques petits trucs du livre.
    J’ai lancé une campagne adwords. Mais le faible trafic sur ma spécialité ne permet pas d’augmenter les ventes significativement.
    J’ai mis en place un formulaire de satisfaction client qui m’a permis d’obtenir les chiffres que j’ai présentés plus haut. Mais plus important, il m’a permis d’obtenir beaucoup de témoignages en très peu de temps (avec un taux de retour impressionnant : 10%). Or quand j’ai lancé mon livre, j’ai dépensé beaucoup d’énergie pour obtenir des témoignages. Sur ce point, je suis aujourd’hui beaucoup plus efficient.

    Ce qui reste à mettre en oeuvre :
    Revoir les textes de présentation du livre pour qu’il soit davantage orienté « client » que « produit ».

    Ce que j’ai raté :
    Lorsque j’ai démarré avec mon seul e-book, ma boutique était paramétrée pour demander toutes les infos du client et notamment l’adresse postale (qui ne sert strictement à rien pour un e-book). Il est possible que j’aie perdu quelques ventes avec ça… Si je devais le refaire, je ferais en sorte que le processus de commande soit simplifié, du moins pour l’e-book.

    Y’a bien d’autres choses sur la philosophie générale… Par exemple, donner plus que ce que le client attend… Par rapport à ça, je me demande s’il n’aurait pas été plus judicieux d’afficher le CD-Rom comme cadeau bonus, plutôt que de l’intégrer au livre directement…

    J’espère que ces quelques éléments répondent à ta question… ;-)

    Au plaisir.

    Posté le 19 novembre 2010 à 10 h 23 min