Categorie ‘Analyses Systémiques’
AS – Strengths Finder 2.0
Avant d’attaquer l’analyse systémique de « Strengths Finder 2.0″ je souhaiterais faire deux petites parenthèses.
Lecture rapide de l’anglais… possible !?
La première concerne la lecture rapide. Il s’avère que la lecture rapide si elle fonctionne trés bien pour la langue natale, il en est tout autrement pour une langue étrangère. Je m’en rend bien compte en lisant les livres en anglais… Je rame, je rame…! :-( L’idéal aurait été que je face une mise à jour de mon analyse systémique car j’ai oublié un processus en amont de système. Sur le premier processus, il est impossible d’embrasser plusieurs mots lorsque l’on ne maitrise pas parfaitement le « graphisme » des mots qui sont lus. En français seul la première lettre et la dernière suffise à mon cerveau pour savoir de quel mot il s’agit. Alors qu’en anglais mon cerveau a besoin d’analyser lettre par lettre pour reconstituer le mot… Pour cela, il n’y a rien à faire d’autre que de lire, lire et encore lire dans la langue de Shakespear.
Strengths Finder : Un livre à usage unique !
La deuxième parenthèse concerne le concept même du livre de Tom RATH. C’est la première fois que je lis un livre à usage unique. Je connaissais les mouchoirs à usage unique, les rasoirs à usage unique, cd-r à usage unique… Mais les livres je n’avais jamais vu. Le livre donne accès à un test en ligne. Pour accéder à ce test vous devez gratter une page du livre pour obtenir un mot de passe et celui-ci n’est valable qu’une fois. Je veux bien que la démocratisation du piratage incite à ce genre de verrou… Mais une seule utilisation !? J’aurais bien aimé le faire faire à quelques amis, mais non c’est un livre à usage unique. Le pire c’est qu’apparement ce système a ses limites puisque lorsque je me suis connecté pour passer le test, celui-ci m’a été refusé car le password avait déjà été utilisé. Une semaine après et les preuves apportées que j’avais bien acheté le livre… J’obtenai le sézame ! ;-)
Les résultats de mon test :
Voilà pour la courte appartée. Donc comme je viens de vous en parler : Strengths Finder est avant tout un test. Il se trouve que j’ai fait un test psychologique il y a quelques semaines pour une embauche. Les résultats obtenus m’avait vraiment effrayé et il avait fallu que je passe près d’une heure à expliquer en quoi chaque point énoncé de ma personnalité ne correspondait en rien à ce que je suis (enfin j’espère, sinon ca relève de la skyzophrénie !!! ;-). Bref ce petit épisode m’avait vraiment échaudé. J’ai trouvé celui-ci très bien fait. Et les résultats assez en lien avec la perception que je me fait de moi. Pourtant, avant d’avoir réalisé le test, il m’était assez difficile de cerner les talents qui étaient présents en moi. D’oû l’intérêt du test. Au passage en revue des 34 talents différents, j’en avais ciblé trois qui paraissaient me correspondre : Learner, Analytical et Adaptability. Et finalement dans les résultats du test seul Learner est ressortis. Je conserve tout de même « Analytical », ce qui me fait 6 talents à exploiter et travailler : Input, Learner, Strategic, Intellection, Ideation et Analytical donc ! ;-)
Et après… qu’est-ce qu’on en fait !?
Le test ne permet que de révéler les talents. Il faut ensuite les travailler. Pour chaque talent, une petite description permet de cerner en quoi le talent en question nous correspond. C’est illustré par des exmples concret de la vie de tous les jours. Puis des actions sont proposés et même des orientations de métiers ou de fonction. Une petite partie prévoit également d’échanger avec nos pairs pour approfondir d’avantages nos talents et faire en sorte qu’ils deviennent des forces.
L’analyse systémique :
Tout ce dont je viens de vous parlé concerne la finalité du livre : découvrir ses talents et les travailler pour en faire des forces. Mais en amont, la toute première partie exmplique en quoi il est utile de travailler ses talents plutôt que ses lacune. L’analyse systémique ci dessous illustre donc la philosophie du livre et la partie qui introduit le test.
La source principale qui alimente le système est le temps (nuage bleu en haut). Le temps que nous consacrons à travailler nos talents ou nos lacunes. En amont du système l’individu opère un choix, à savoir, celui de dépenser plus de temps à travailler ses talents ou ses lacunes. Ce temps est dépenser entre l’apprentissage, la pratique et le partage d’expérience. Après quoi ce temps tombe dans le « puits » du système et se transforme en temps dépensé.
Comme vous pouvez le voir sur l’analyse systémique : le temps passé à « travailler » ses talents se transforment en force de manière beaucoup plus importante que le temps passé à travailler ses lacunes (moindres talents). Tom RATH l’explique de cette façon : une personne qui n’aurait qu’un talent très mince pour le foot (disons 1 sur une échelle de 1 à 5) et qui dépenserait tout son temps à travailler, à s’acharner, à se tuer à la tâche pour apprendre le foot (disons 5 sur une échelle de 1 à 5). Cette personne deviendrait « bon » à un niveau de 5 (1×5). Ici l’auteur considère que cette pratique (travailler ses points faibles) relève du gaspillage de temps. Imaginons la même personne qui aurait des aptitudes pour jouer d’un instrument de musique (disons 3 sur une échelle de 1 à 5), il suffirait d’un effort modeste (disons 3 sur une echelle de 1 à 5) pour devenir relativement bon à un niveau 9 (3×3). Ainsi l’auteur pense que le talent ne s’ajoute pas au temps investis mais qu’il se décuple. Voilà la principale raison pour laquelle Tom RATH privilégie le temps passé à travailler ses talents pour en faire des forces plutôt qu’à tenter en vain de combler de lacunes pour lesquels il nous faudrait déployer des quantités infinis d’éfforts pour les effacer. Donc pour illustrer ce phénomène j’ai joué dans la taille des flux (flêches rouges plus fines que les flêches bleues).
Renforcer ses talents au contact de ses pairs :
Pour transformer ses talents en forces l’auteur préconise de dépenser du temps. Ce temps doit être répartie en savoir, en pratique et en échanges. L’échange avec des personnes qui auraient les mêmes talents permet une émultion. L’intérêt c’est que cette émultion permet d’aller au delà de son propre cadre de références. Ainsi, cotoyer ses « frères de talents » permet de « booster » s’ouvrir sur d’autres connaissances et expériences du même intérêt.
Substituer ses faiblesses par les forces des autres :
Concernant les faiblesses, même si l’auteur préconise de les travailler, pour autant il ne se permet pas de faire l’impasse dans son ouvrage. Ainsi il préconise de rechercher des collaborateurs dont le talent correspond à ses propres faiblesses. Par exemple un ingénieur qui aurait des idées lumineuses et qui souhaiterait se lancer dans la création d’entreprise ne devrait pas chercher à se former sur les techniques commerciales mais il devrait s’atteler à chercher une personne qui excelle dans le commercial. Cette technique est beaucoup plus efficace que la perte de temps passé à se former sur une lacune. Dans l’analyses systémique, l’efficacité de cette technique est illustrée par la flêche rouges épaisse qui suit le processus de collaboration.
Voilà, j’ai fait le tour de cette analyse systémique. N’hésitez pas à poser des questions si des zones d’ombres persistent.
Si vous souhaitez acquérir ce livre à usage unique ! ;-)
Voici de quoi vous le procurer :
AS – Comment se faire des amis
Je viens de finaliser le livre « Comment se faire des amis » de Dale CARNEGIE. Ce livre est une vrai perle. Il nous permet de comprendre le mécanisme humain par d’innombrables exemples. D’ailleurs tout l’intérêt du livre réside dans les exemples.
Le principe de la « Tour de Pise » :
La lecture de ce livre m’a rappelé des concepts que j’avais découvert lors d’une formation sur l’assertivité. Je me rappel notamment du concept de la « tour de Pise ». Le principe est simple. Si deux individus sont opposés géographiquement et regardent tout deux, la tour de Pise : l’un la verra penchée à droite (l’oeil du bas), tandis que l’autre (à son opposé, l’oeil du haut) la verra penchée à gauche.
Cette analogie permet de se rendre compte qu’au premier abord : deux personnes qui évoquent le même sujet ont leur propre vision qui est souvent aux antipodes l’une de l’autre. Il est donc nécessaire que chacun fasse son chemin pour comprendre la vision de l’autre et se mette à sa place. Si cet effort est réalisé par les deux protagonistes alors tout deux deviennent côte à côte et visualisent la tour de Pise du même point de vu. Et par miracle celle-ci apparait droite. Cette analogie de la Tour de Pise n’apparait pas dans le livre de Dale Carnégie, cependant elle illustre très bien toutes les thématiques qui y sont abordées. Aussi je me suis permis de l’intégrer à mon analyse systémique (que voici ;-)
Les composantes des systèmes en présence :
Nous avons ici deux systèmes qui communiquent entre eux. D’une part le nuage orange qui illustre le système du sujet (Soi) et le nuage violet le système de l’autre (Autrui).
Nous avons plusieurs sources qui alimentent le système du « Soi » : l’Amour de l’autre illustré par le nuage bleu (en haut à gauche) et l’Amour propre illustré par le nuage rouge (en haut à droite). Ces deux sources conditionnent l’état d’esprit dans lequel nous sommes lorsque nous devons faire face aux différents évènements (illustrées ici par les nuages d’occasions d’agir et d’occasion de réagir en vert).
A l’intérieur du système du « Soi » : nous avons deux processus : un d’actions et l’autre de réactions.
Enfin dans le système d’ »Autrui » nous avons des réservoirs qui selon leur couleur sont plus liés à l’amour propre comblé (bleu) ou à l’amour propre blessé (en rouge).
Le système en action, pour un être doté d’une excroissance d’amour propre ;-)
Pour un être dont l’Amour propre est plus important que l’Amour de l’autre : tous les évènements seront pour lui l’occasion de se mettre en avant au détriment de l’Autre. Ainsi lorsqu’il cherchera à faire plaisir en offrant un cadeau il cherchera quelque chose qui lui plaît sans se soucier de ce qui peut bien plaire à l’autre. Malgré que ce soit l’autre : le destinataire du cadeau. Pour illustré cela, l’auteur fait une analogie avec la pêche et nous dit qu’il ne viendrait jamais à l’idée d’un pêcheur de mettre une fraise au bout de son hameçon. Et pour cause, si lui raffole des fraises, à n’en pas douter le poisson ne sera guère intéressé par ce repas. De la même façon pour plaire aux autres cet individu cherchera à se mettre en valeur. A prouver qu’il est intéressant, à faire l’intéressant. Quand il soulèvera une erreur de l’autre, il le critiquera sans détour. Enfin s’il est en désaccord avec quelqu’un : il ne manquera pas de lui dire qu’il a tord et s’empressera d’argumenter en conséquence.
Toutes ces actions et ces réactions de la part de ce type d’individu sont autant de signes d’antipathie et de blessures d’amour propre envoyés à son interlocuteur.
Celui-ci, attaqué, et touché dans son amour propre fera tout son possible pour rester en opposition. Il ne cherchera jamais à le comprendre et la plupart du temps ne l’écoutera même pas.
Le résultat : chacun reste sur sa position. Les deux systèmes restent en opposition. Le « Soi » a heurté « Autrui » par son comportement (intentionnellement ou non). Autrui ne perçoit pas l’intérêt de faire un effort de compréhension envers quelqu’un qui paraît aussi désagréable. Donc le « Soi » verra toujours la tour pencher à gauche alors que l’autre la verra pencher à droite.
Le système en action pour un être tourné vers l’autre :
Pour un individu tourné vers l’autre les choses se déroulent différemment. Celui-ci cherchera à s’intéresser à l’autre, sincèrement. Il se rappellera de son nom car il sait l’importance que chacun porte à son patronyme. Il portera sur son visage un sourire et une envie de plaire infinie ce qui l’humanisera comme par magie. Il commencera par un compliment lorsqu’il devra faire un reproche à quelqu’un. Lorsqu’il se rendra compte d’une insuffisance envers Autrui, il le couvrira d’éloges pour élever l’autre et le faire s’emparer d’un sentiment de confiance en lui qui lui permettre d’être à la hauteurs des éloges formulées. Bref il sera à l’écoute de l’autre et le prendra par la douceur.
Cet individus là comblera le besoin d’amour propre de son interlocuteur et lui apparaîtra comme un être des plus sympathiques. Ainsi l’autre sera à son écoute, ce qui permettra aux deux individus de se comprendre mutuellement et de faire converger leur point de vu (côte à côte : ils perçoivent tout deux la tour de Pise qui ne penche ni à droite, ni à gauche).
Petite parenthèse pour une analogie très parlante :
Lorsque l’auteur exprime le fait qu’il est nécessaire de prendre les gens avec douceur et ne pas les heurter pour les amener à faire ce que nous souhaitons plus facilement : il illustre son propos avec l’histoire du soleil et du vent.
Ainsi le Vent lance un défi au Soleil et lui dit : « Tu voit l’homme qui marche là bas. D’un seul souffle, je vais lui faire envoler son chapeau ! Je te prouverai ainsi que je suis le plus fort (Excès d’amour propre ;-) ». Puis le vent se mit à souffler. L’homme, sentant le vent se lever, appuya son chapeau sur sa tête. Et plus le vent soufflait fort et plus l’homme harponnait son couvre chef. Jusqu’au moment ou le vent s’essouffla et s’en alla. Alors le soleil caressa, de sa douce chaleur, le passant qui au bout d’un petit moment ôta son chapeau de lui même.
Conclusion soyez doux avec les gens, faîtes leur des suggestions pour qu’il fasse les choses par eux-même plutôt que de chercher à les convaincre ou à les « brutaliser » pour qu’ils le fassent.
Dernier point sur la sincérité :
Comme je l’ai fait apparaître sur l’analyse systémique en bas : toutes actions ou réactions réalisées au prisme de l’amour de l’autre sont vaines si celles-ci ne sont pas sincères. C’est un point très important ! Faire un compliment qui n’est pas sincère vous rendra encore plus antipathique… C’est valable pour toutes les actions qui sont mentionnées dans le système. Aussi on ne peut pas reprocher à ce système de faciliter la manipulation des autres puisque l’auteur dément tout efficacité de ses préceptes s’ils ne sont pas jumelés d’une profonde sincérité.
Comme je l’ai mentionné au début de cet article. Tout l’intérêt de ce livre repose sur les exemples qui illustrent chacun des points. C’est l’accumulation des exemples qui font, peu à peu, prendre conscience du bien fondé du changement de comportement que nous devons opérer. Donc si ce que j’aborde dans cet article vous a intéressé : n’hésitez pas à lire « Comment se faire des amis » de Dale CARNEGIE :
Voili voilou… J’en ai fini avec cette analyse systémique ! ;-)
Niveau du livre :
AS – La semaine de 4 heures
Maintenant que je sais lire deux fois plus vite grâce au livre de M. Richaudeau sur la lecture rapide, je suis apte à entamer mon PMBA promptement… ;-P
Mais serais-je plus rapide ? Je n’en suis pas si sûr. Car si j’ai gagné sur le temps de lecture je me suis aperçu que réaliser une analyse systémique sur du contenu aussi riches que ceux du PMBA n’est pas si évident. Pour la petite anecdote : j’ai passé 4 heures, soit une semaine de travail pour Timothy FERRISS, pour conceptualiser son livre en analyse systémique. Pourquoi autant de temps me direz vous…!? Parce que dans son livre « La semaine de 4 heures » Timothy FERRISS nous présente un nouveau paradigme, une nouvelle vision à adopter sur notre mode de vie. Et il n’est pas si aisé que cela de comprendre et d’appréhender d’un coup les interactions d’un système complètement nouveau. En même temps je suis très content car ce livre est vraiment riche d’enseignements. Si tout n’est pas à prendre au pied de la lettre, chacun y trouvera son compte. Aussi je vous recommande vivement sa lecture.
Le livre est, me semble-t-il, conçu en deux parties. Dans la première partie : l’auteur présente son concept en l’opposant au modes de vie commun de la plupart des gens. Ainsi il oppose les Nouveaux Bienheureux aux Remetteurs à demain. C’est sur cette partie que je me suis penché pour réaliser l’analyse systémique. La deuxième partie, toute aussi intéressante présente de manière très concrète comment adopter le mode de vie qu’il préconise.
Après cette courte introduction : passons à ce qui nous intéresse le plus : l’analyse systémique des Nouveaux Bienheureux.
Fonctionnement du système pour un Remetteur à demain :
Nous avons, en amont du système, deux sources qui l’alimente : d’une part il y a la source de certitudes (de rester insatisfait) en rouge et la source d’incertitudes en bleu. Tim FERRISS nous dit que les gens préfèrent être sûr de rester insatisfait plutôt que de prendre le risque d’être satisfait. Dans notre système, ces deux sources alimentent le processus de prise de décision (illustré par la balance). La balance gauche simule le mode de prise de décision des Remetteurs à demain. Les RD se laissent décourager par les sources d’incertitudes qui se transforment en risque perçu. Le risque perçu l’emportant toujours, la prise de décision est reportée.
Ensuite sur le deuxième processus (appréhension de la peur) la peur reprend le dessus sous forme d’optimisme. Par exemple un employé se dira : « je ne suis pas si mal ici, et puis dans deux ans je vais évoluer, ma situation s’améliorera…etc.). La personne paraît optimiste sur son avenir mais en fait c’est la peur qui la guide à penser ainsi. La peur d’agir.
Si notre RD décide de rester dans la situation dans laquelle il se trouve (employé par exemple). Il va s’obliger à occuper son temps artificiellement. Ainsi il recherchera la performance et la productivité au profit de l’efficacité. La performance étant louée dans nos société contemporaine, le salarié trouvera toute les justifications nécessaires à ne pas voir ailleurs (nouveau mode de vie) ce qu’il se passe.
Ensuite, quand bien même notre salarié tenterait un écart (changer de travail, changer de mode de vie) il commencerait par justifier ses actes ou ses envie. Là encore cette nécessité de ce justifier génère une barrière qui le plus souvent dissuadera la personne à faire ce qu’elle souhaite au plus profond d’elle-même.
Voilà pour chaque processus de la vie courante il y a la façon de concevoir les choses et de les faire qui diffèrent entre le Remetteur à demain et le Nouveau Bienheureux. J’ai fait apparaître sur ce système 5 processus mais il est possible qu’en relisant le livre je puisse en ajouter d’autres. L’idée ici est bien de faire une distinction entre les personnes qui restent dans leur zone de confort et les autres qui tentent « l’aventure ».
Au final toutes les actions (Flux en rouge) sont réalisées dans le cadre de référence. Ce qui génère de l’insatisfaction (Premier « puit » de ce système).
Fonctionnement du système pour un Nouveau Bienheureux :
Le NB agira différemment. Tout d’abord lors de la prise de décision : il va lever les sources d’incertitudes plutôt que d’en avoir une perception disproportionnée. Pour cela, il va appréhender sa peur (réelle) en imaginant les pires évènements qui peuvent se produire s’il se lance dans l’aventure. Après quoi il jaugera la vrai valeur de ces problèmes apportés et l’impact qu’ils auront sur sa qualité de vie. Se rendant compte que sa vie n’est pas vraiment en péril s’il se lance dans un tel projet alors il amorce l’idée en cherchant à être efficace dans son travail (loi de Parkinson jumelée avec la loi de Pareto). Puis le jour où il est prêt il se lance. Immédiatement. Sans tergiverser. Puis il s’excusera auprès de ses proches s’il sent qu’il y a des incompréhensions sur ce qui le motive…etc.
Tout ceci lui permettra d’accomplir des chronorêves à court terme et moyen terme (pas de long terme : c’est bon pour les Remetteurs à demain ;-).
J’ai illustré cette dynamique en faisant des flèches qui sortent de la zone de confort. Le bienheureux fait des aller-retour entre la limite de sa zone de confort et sa zone d’inconfort où il se met en risque. Et plus il va voir ce qui se passe dans sa zone d’inconfort plus sa zone de confort s’élargit (illustré par le deuxième cercle qui semble se dessiner).
Les trois réservoirs illustrent les différents chronorêves réalisés (alimentés par le flux d’actions inconfortable). Le premier AVOIR concerne les éléments que nous souhaitons acquérir (une autonomie financière, un Ferrari, une assistante personnelle…etc.), le deuxième ETRE illustre ce que nous souhaitons devenir (une célébrité, un auteur à succès, un expert…etc.), et le troisième FAIRE présente les réalisations personnelles (saut en parachute, faire le tour du monde…etc.)
Et bien évidement tous ces chronorêves réalisés génèrent de l’enthousiasme et alimentent le puits de la satisfaction.
Je vous recommande vivement la lecture de ce livre. Après quoi n’hésitez pas à revenir par ici. Le système vous apparaîtra surement plus clair ! ;-)
Niveau du livre :
Bon voilà. Je sais que ce n’est pas simple d’aborder un système comme celui-là. Le support que j’utilise n’est sûrement pas la panacée. Vu la complexité des éléments abordés je pense que j’ai perdu la moitié de mes lecteurs en route. Je démarre donc il faut que je trouve le bon angle… Podcast ? Vidéo ? N’hésitez pas à me formuler vos conseils et votre ressentis.
AS – La lecture rapide
J’ouvre le bal des analyses systémiques par ce livre d’apprentissage de la lecture rapide. Etant un lecteur très lent je suis dores et déjà convaincu que j’ai bien fait d’acheter et de lire ce livre.
Voici, donc, l’analyse systémique de la lecture issue du contenu du livre « La lecture rapide » de François RICHAUDEAU) :
Première approche :
Le système est représenté par le nuage orange. Comme vous pouvez le constater c’est un système ouvert. Nous avons en amont du système la source de lecture qui va l’alimenter. A l’intérieur nous avons des éléments propres au système : des réservoirs de stockage (de mots, de sens) , des processus (vision, interprétation, subvocalisation,…etc). Et enfin nous avons l’entropie, qui correspond en quelque sorte aux « déchets » (aux pertes) générés par le système.
Champ de vision et points de fixation :
Après cette courte description de notre système, venons en à son fonctionnement. En amont nous avons une source de lecture (un livre, un magazine…). Cette source de lecture est visionnée par « point de fixation ». Selon le champ de vision de chaque personne, le nombre de points de fixation peut varier. Par exemple une personne qui lirait mot à mot un livre de poche ferait entre 6 et 9 points de fixation par ligne. Alors que dans le même temps un lecteur rapide se limiterait à deux point de fixation. Il est a noter que l’œil et le cerveau ne mettent pas plus de temps pour enregistrer ce qui est dans le champ de vision qu’il y ait un mot ou qu’il y en ait quatre. Ainsi il faut 1/4 de seconde pour que l’information soit enregistrée, puis l’œil continu son chemin (le changement de point de fixation prend 1/40 seconde). Je m’attarde un peu ici car c’est vraiment le point fondamental de la lecture rapide. Personnellement avant de lire ce livre je faisais du mot à mot. Avec les gammes d’exercices j’ai appris à embrasser plusieurs mots d’un seul regard. C’est pour cela que j’ai matérialisé la taille du réservoir de mot par la taille du champ de vision. Car selon les individus, le cerveau enregistrera sur un point de fixation un à 4 (voire 5) mots.
Le symbole avec le double réservoir et le robinet qui se ferme à la montée du flotteur illustre ce que nous appelons une boucle de rétroaction négative. C’est un peu compliqué mais en résumé c’est un élément régulateur dans le système. Ici quand l’œil se porte sur un point de fixation il visualise 4 mots. Au delà de 4 mots, le champ de vision d’un homme n’est pas assez large. Il faut donc « vider » le réservoir pour pouvoir l’alimenter à nouveau.
Subvocalisation, un processus sans intérêt :
Une fois que l’information est visualisée celle-ci peut être interprétée. Sur le système apparaît un processus supplémentaire : celui de la subvocalisation. Certaines personnes, lorsqu’elles lisent dans leur tête, vocalise chaque mot et chaque syllabe. Lire chaque syllabe dans sa tête revient à lire à haute voix; du moins du point de vu de la vitesse de lecture. Donc si vous « subvocalisez » : il est important que vous corrigiez ce défaut car il n’aide en rien la compréhension du texte et en plus il vous ralenti.
S’entrainer pour éviter la dyslexie :
Lors de l’interprétation notre cerveau peut être amené à perdre du temps si nous faisons, ce qui est appelé dans le livre, de la dyslexie. C’est à dire que notre cerveau mélange graphiquement deux groupes de mots différents (par exemple « comme un pou » et « comme un fou » ou alors « mal de mer » et « mal d’aimer »). Là encore il existe des exercices pour optimiser notre vitesse de lecture car si le cerveau comprend un autre groupe de mot que celui qui est lu, le lecteur sera obligé de faire un retour en arrière pour comprendre le vrai sens de la phrase. Par ailleurs, vous aurez remarqué que le flux de mots matérialisé par des flèches bleues s’est transformé en flux de « sens » matérialisé par des flèches rouges.
Du sens des mots à l’enregistrement de l’info :
Enfin vient le moment de l’enregistrement des données dans notre cerveau. Ici il y a un capteur d’intérêt qui va inciter le cerveau à se répéter les données afin que celles-ci soient inscrites dans la mémoire à moyen et long terme. Si l’information est jugée intéressante les données sont transférées dans le réservoir de la mémoire à court terme. La mémoire à court terme alimentant pour la plus grande part l’entropie matérialisée dans ce système par l’oubli.
Pour conclure :
Voilà, nous arrivons au terme de cette analyse. Je vous conseil de lire ce livre. D’après mes premières estimations ; j’ai doublé ma vitesse de lecture. Et avec mon PMBA qui m’attend ça n’est pas du luxe. S’il y a des choses que vous n’avez pas comprises n’hésitez pas à me laisser vos questions en commentaire.
A bientôt pour une nouvelle analyse systémique ! ;-)
PS : Le PMBA préconise plutôt – 10 Days to Faster Reading par Abby Marks-Beale. Mais vu le sujet il me semble qu’il ne doit pas y avoir une différence de taille sur le fond (méthodes de lecture rapide). Je me suis donc fait l’économie d’un livre en anglais. j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur…! ;-)
Niveau du livre :